14% de personnes interrogées se rappellent très bien d’une publicité qui n’existe pas. C’est ce que montre une étude de la startup Happydemics. Objectif : montrer que l’on ne peut pas se fier à la mémoire des personnes interrogées pour connaître l’efficacité de ses campagnes et dépenser des budgets publicitaires.
« Les études d’impact publicitaires sont réalisées à partir d’un souvenir publicitaire déclaré » indique la jeune société. « Cela signifie que l’on ne sait jamais vraiment si le répondant a vu la publicité : on se fie à ce qu’il nous dit » pointe-t-elle.
La start-up a interrogé 597 personnes en leur présentant une publicité sur « Greenergy, l’énergie aérienne 100% bio ». 14% des interrogés se rappellent très bien de cette publicité et répondent aux questions la concernant. En fait, cette marque n’existe pas. Elle a été inventée pour les besoins de la cause. « 14% c’est un chiffre extrêmement important surtout quand on sait que l’on estime à seulement 31% la mémorisation classique d’une campagne digitale réellement diffusée » souligne-t-on chez Happydemics.
Happydemics propose un outil qui utilise en « post-test » l’exposition réelle d’un individu à la publicité plurimédias – TV, digitale, affichage – en s’appuyant sur les données mobiles enregistrées.