Face à la transformation digitale, il y a des freins et des conservatismes. C’est ce que constate Franck Lapinta, Chief Digital Officer HR and Head of HR External Communication à la Société Générale. Il s’exprimait lors de l’événement Web2Business, le 9 Janvier dernier à Paris.
Les équipes qui bougent le plus
« Ce qui bouge le plus ce sont les équipes en contact avec les publics externes, c’est plus difficile quand on va dans l’intérieur de l’entreprise » décrit-il. Le digital remet en cause les façons de travailler. « Et le digital n’a pas encore fait ses preuves » pointe le responsable du digital pour les RH à la Société Générale.
Un client qui regarde son compte dix fois par mois, « c’est 10 occasions d’entrer en contact avec lui, d’où l’apparition de nouveaux métiers dans la relation client » illustre-t-il. « Le mouvement s’effectue petit à petit, et puis il y a un point de basculement violent » constate Franck Lapinta. « On a arrêté le Minitel il y a six ans. Or il ramenait de l’argent. Il faut anticiper le point de bascule, et stopper les investissements IT correspondants » décrit le responsable des RH.
La transformation de l’entreprise
Le Turn Over à la Société Générale est de 7% en France, et de 25% en Russie ou en Inde. « Intuitivement, je dirais que sur le digital, le turn over doit être plus faible car c’est là que se joue la transformation de l’entreprise, » conclut-il.
Photo, Franck Lapinta, Chief Digital Officer HR and Head of HR External Communication à la Société Générale.