Société Générale : « Il y a des tas de trucs inconnus avec la transformation digitale »


La transformation digitale des entreprises est une aventure. On ne sait pas à l’avance comment tout va se passer. « Il y a des tas de trucs que je ne sais pas, » reconnaît Françoise Mercadal-Delasalles, directrice des ressources et de l’innovation de la Société Générale, et membre du Comex.  Elle s’est exprimée lors d’une table ronde à l’occasion de l’événement Web2business, le 9 Janvier à Paris.

Faire évoluer les systèmes d’information


Pour autant, « l’inconnu ne doit pas paralyser » affirme-t-elle. Elle est en charge notamment des systèmes d’information de la banque et ajoute « on entrevoit comment faire évoluer les systèmes d’information, mais on ne sait pas tout. »  Dans le cadre de projets innovants pour le numérique, « nous travaillons en ce moment sur le Big Data et le prédictif » indique-t-elle.


Le digital est un énorme virage pour une société extrêmement « silotée », et hiérarchique comme la Société Générale, et où le travail en réseau se heurte aux hiérarchies. « C’est la base, une partie de la base, qui fait changer la banque » pense la directrice des ressources.

Le digital est différent d’internet


L’arrivée d’internet avait été une occasion ratée en matière de transformation. « On nous a dit finalement rien n’a changé avec internet » dit-elle. « Mais le digital, c’est différent. Avec le numérique, on passe de 2 contacts par an avec un client, à 2 à 3 contacts par jour » pointe-t-elle.

Dès lors, « il faut que ‘l’awareness’ [NDLR : la conscience], vienne de la base pour que les top managers comprennent. C’est ce que nous avons fait avec notre réseau social interne, pour définir la banque de demain » conclut-elle.

Photo, Françoise Mercadal-Delasalles, directrice des ressources et de l’innovation de la Société Générale, et membre du Comex.

2 réactions sur “Société Générale : « Il y a des tas de trucs inconnus avec la transformation digitale »

  1. JP POUSSIN

    Bonjour,

    Il n’y a pas qu’à la SG que le tout numérique pose problème.
    L’administration de la JUSTICE rencontre aussi de très sérieuses difficultés. Il est vrai que le dossier dématérialisé (particulièrement en matière pénale) conjugue les difficultés techniques et juridiques outre celles des relations avocats-magistrats.
    Sans parler des réactions internes.
    Pour autant, je continue à oeuvrer en ce sens même si pour le facteur « inconnu » est constitué par l’incertitude sur la nature et la force des réactions.
    Mais, je n’ai pas ttendu aujourdhui pour constater que le grand crime pouvant m’être reproché par certains est de changer les habitudes ?
    JPP

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