BlaBlaCar n’est pas une menace pour la SNCF à l’heure où le digital et le e-commerce montent en puissance estime le responsable de la transformation digitale de la vénérable entreprise.
Le numérique révolutionne les transports, au point de hisser une jeune société de co-voiturage comme Blablacar au même niveau que la vénérable SNCF. Ce qui n’inquiète pas Yves Tyrode, directeur digital et communication de la SNCF.
Pas d’opposition
« Nous faisons la même chose que BlaBlaCar, » défend Yves Tyrode. « Il n’est pas très pertinent d’opposer économie collaborative et transports en commun, » poursuit-il.
Pour lui, la SNCF fournit aujourd’hui des transports complémentaires, et cherche à en rajouter de nouveaux pour que ses voyageurs puissent aller d’une adresse à une autre. Il a pris la parole lors du colloque NPA-Le Figaro, le 2 juin, à Paris.
Pas d’improvisation
La SCNF s’appuie sur son historique, notamment au travers de son site en ligne. « On ne s’invente pas e-commerçant, » pointe Yves Tirode, qui dirigeait voyagesSNCF.com il y a encore peu.
« Aujourd’hui, nous souhaitons digitaliser les expériences du quotidien » se projette le directeur. La SNCF compte 10 millions de voyageurs par jour.
Gare Saint Lazare
Par exemple, au sein de la gare St Lazare, la SNCF récupère les datas des clients pour les commercialiser auprès des commerçants. La SNCF fait alors très attention à l’anonymisation des datas.
Quant au futur, « nous croyons beaucoup au ticket mobile » s’enthousiasme Yves Tyrode. Tout n’est qu’une question de timing, conclut-il.
Coralie Owczaruk
Coralie Owczaruk est journaliste. Elle est spécialisée dans l'évolution des objets connectés et de leurs usages.
Je pense que Monsieur Yves Tyrode est un blagueur, quand il dit « Nous faisons la même chose que BlaBlaCar », certes la SNCF fait du transport de personne mais elle rajoute assez souvent aux services des retards d’une heure ou deux, des fois des grèves et exceptionnellement des pannes avec en plus un petit cadeau, le tarif qui est souvent deux à trois fois plus chères!
C’est vrai, il blague; SNCF le fait mieux car elle annonce les retards, présente des excuses, et lorsque le retard est trop conséquent fait un geste … on n’a jamais vu un covoitureur rembourser la prestation quand le délai de route est anormalement long, ou quand l’heure du rdv n’est pas respectée 🙂 quand au prix, tout le monde sait que le coût complet de la route n’est pas payé par l’utilisateur