Renault enclenche sa nouvelle organisation hybride du travail. Cette organisation est basée sur le volontariat, et mêle le travail sur site et le travail à distance. Le travail comprendra deux à trois jours de télétravail par semaine. La mise en œuvre de l’organisation et des aménagements des locaux débuteront en septembre 2021. L’accord sur les nouveaux modes de travail en France a été signé le 10 juin avec les syndicats CFDT, CFE-CGC et FO.
Jusqu’à 3 jours de télétravail par semaine
L’objectif annoncé est de tirer le meilleur parti du présentiel et du télétravail. Cette nouvelle organisation s’appuie sur deux jours de télétravail par semaine et jusqu’à 3 jours de télétravail avec l’accord du manager. Elle sera accessible à tous ceux dont l’activité le permet.
Un accompagnement ergonomique et des formations sur le déroulement du télétravail seront progressivement proposés, ainsi que des outils visant à accompagner la conduite du changement et construire cette nouvelle façon de travailler. Un suivi continu sera mis en œuvre au travers d’enquêtes internes ayant pour but d’apporter des améliorations au dispositif.
Les salariés ont pris goût au télétravail
Le syndicat CFE CGC pour sa part bien qu’il ait signé l’accord considère que cet accord déborde du cadre du télétravail puisqu’il englobe « le nouvel environnement de travail dynamique ou flex office ». Le syndicat pointe que cela rime avec « la réduction des surfaces de bureaux avec la disparition du bureau attitré ». Le syndicat s’est senti contraint de signer cet accord global car « les salariés ont pris goût au télétravail et entendent le poursuivre », dit-il.
La CFE CGC indique avoir interrogé les salariés au sujet de l’accord sur le télétravail. Les répondants se sont exprimés massivement en faveur de la signature. Les deux regrets exprimés étaient l’absence de tickets restaurants et des indemnités insuffisantes face aux frais du télétravail 2 jours par semaine. Renault emploie 170 000 personnes et est implanté dans 130 pays. Le constructeur automobile a vendu 2,9 millions de véhicules en 2020.