Après des échecs à répétition depuis quatorze ans, le dossier médical partagé (DMP) est relancé de manière officielle le 6 novembre par le ministère de la santé.
Le DMP doit être généralisé à tous les Français et accessible pour les professionnels de santé afin de réduire les coûts en supprimant les actes médicaux en double et en améliorant la qualité des soins grâce au partage de l’information.
La ministre de la santé, Agnès Buzyn annoncera sa généralisation aux côtés du directeur de l’Assurance maladie, Nicolas Revel et d’Alain-Michel Ceretti, président de France Assos Santé, organisme qui fédère 80 associations de patients. L’objectif est de déployer 40 millions de dossiers DMP en 5 ans.
Sous la présidence de François Hollande, avec Marisol Touraine comme ministre de la santé, le DMP avait été repris en main. Durant 18 mois entre 2016 et 2018, le DMP a fait l’objet d’une phase de développement dans neuf départements. Cette phase de test a permis d’ouvrir 550 000 dossiers, rappelle la Mutualité Française.
Un particulier peut désormais ouvrir son DMP sur internet, auprès des agents de l’assurance maladie ou des professionnels de santé. Il faudra également accompagner convenablement les professionnels de santé et leur simplifier la tâche. Ils doivent contribuer à remplir le DMP, et ils manquent particulièrement de temps.