Sébastien Bencherqui est le CEO de Bubblz.net, un Cloud qui mise sur le partage de fichiers rapide et intuitif entre les utilisateurs pour se démarquer. Rien de nouveau ? Il rappelle que c’est ce que l’on disait déjà au fondateur de Dropbox.
Tout est parti d’un constat. « Très souvent, les fichiers déposés dans un Cloud y restent et n’en bougent pas. L’idée de Bubblz est de pouvoir partager ses fichiers facilement entre les utilisateurs » explique le jeune entrepreneur présent lors de L’Axis Cap Digital les 16 et 17 juin derniers, l’événement qui réunit l’écosystème du financement international de startups technologiques.
« Du coup, Bubblz a aussi un aspect social. » Le fonctionnement de Bubblz se veut simple au possible et cherche à décomplexer l’usage classique du Cloud. Toutes les actions se font par « glisser-déposer » des fichiers sur une interface où forcément, les bulles sont très présentes. Le service est gratuit.
No-limit
Ce qui retient l’attention avec Bubblz, c’est également la non-limitation de taille des fichiers. « Il n’y a pas de limite de taille. Un fichier de 1 téraoctet entre parfaitement sur Bubblz. Le problème va venir du navigateur qui n’est pas programmé pour ça » s’amuse Sébastien Bencherqui.
Il est pour autant conscient que créer un Cloud aujourd’hui n’a rien d’innovant et est même risqué. Pourtant, il croit dur comme fer à Bubblz. Notamment, il mise sur son interface, qui se veut « pratique, simple et instinctive. »
De plus, il s’appuie sur une anecdote : « quand le créateur de Dropbox a présenté son projet, tout le monde l’a vanné. On lui a dit qu’il existait déjà une infinité de services de Cloud sur le net. Ce dernier a simplement rétorqué : est-ce que vous les utilisez ? Sans surprise la réponse fût non. Dropbox est aujourd’hui une des plus grandes success-story parmi les Cloud. Ce succès, il le doit à son interface et à son fonctionnement, simplifiés au possible. »
Communauté + services
Bubblz n’engrange pas encore de profits. « Avec notre service de Cloud, il y a l’aspect communautaire et vivant du contenu. Cela apporte une vraie valeur ajoutée. Nous voulons développer le côté serviciel du contenu. Par exemple, un fichier photo est présent dans le Cloud. On veut l’imprimer mais on n’a pas d’imprimante. Bubblz donnera la possibilité de l’imprimer chez un autre utilisateur de Bubblz. » Une idée ambitieuse qui devra trouver ses marques si elle veut séduire une large majorité.
Encore en version bêta ouverte, Bubblz ne communique pas le nombre de ses utilisateurs. Sébastien et son équipe recherchent 1 million d’euros pour lancer deux grandes « promesses » : le module pour le navigateur Google Chrome et l’application pour smartphone. Un montant astronomique mais qui semblait être la demande standard de financement des startups présentes sur Axis Cap Digital.
