La reconnaissance faciale ne suffit pas, il faut également proposer une estimation de votre état d’esprit afin de personnaliser l’offre que l’on peut vous faire. C’est ce que propose la startup MoodMe.
Sa technologie d’intelligence artificielle, à base de réseaux de neurones, fonctionne sans avoir recours à des éléments situés dans le Cloud. L’ensemble du code est exécuté localement dans le terminal – qu’il s’agisse d’un smartphone ou d’un robot à l’accueil d’un magasin – sans transmettre ni conserver de données privées ni d’identification faciale, au contraire des offres des Gafami (Google Apple Facebook Amazon Microsoft et IBM), relève Chandra de Kayser, le DG et confondateur.
En matière d’analyse des émotions, Moodme est concurrencé par Affectiva, issu du MIT et par le chinois Face++. Moodme chasse également sur les terres de Modiface, l’application mobile de réalité augmentée de L’Oréal, en permettant de simuler un maquillage mais en souhaitant démocratiser son usage.
La marque Gucci du groupe de luxe Kering utilise la technologie pour l’essai de lunettes. Durant la coupe de monde de football féminin, le sdk de Moodme a été employé par l’application de la Fifa afin d’essayer un maquillage virtuel bleu blanc rouge par exemple. La société emploie 17 personnes essentiellement situées à Bruxelles et a réalisé près de 1 million d’euros de chiffre d’affaires en 2018.