Microsoft prend enfin officiellement la parole sur la panne mondiale qui a touché l’accès à ses services vendredi 19 juillet et a créé une pagaille mondiale, particulièrement visible dans les aéroports.
Microsoft affirme la seule responsabilité de Crowdstrike
Microsoft débute par déclarer qu’il ne s’agit pas d’un incident Microsoft et place la responsabilité sur la société de sécurité Crowdstrike dont une mise à jour logicielle a créé le plus grand désordre informatique sur la planète. Microsoft ne pointe pas cependant les entreprises clientes qui ont adopté la mise à jour automatique de Crowdstrike qui a mené au blocage. Le choix d’une mise à jour automatique a été critiqué par le ministère des armées.
Quoi qu’il en soit, le géant américain du logiciel et du Cloud affirme qu’il veut fournir aux clients des conseils et une assistance techniques pour remettre en ligne en toute sécurité les systèmes perturbés. Microsoft indique avoir déployé des centaines d’ingénieurs et d’experts pour travailler directement avec les clients afin de restaurer les services.
D’autre part, Microsoft indique qu’une panne aussi importante que celle liée à Crowdstrike est rare. Microsoft estime que la mise à jour de CrowdStrike a affecté 8,5 millions d’appareils Windows. Pour relativiser le problème, Microsoft ajoute que c’est moins d’un pour cent de toutes les machines Windows. Microsoft explique que c’est l’usage de Crowstrike par les entreprises qui exécutent des services critiques (comme des aéroport) qui a amené des impacts économiques et sociétaux aussi importants.
Appel de Microsoft à travailler ensemble dans l’écosystème
Microsoft en profite pour philosopher sur l’informatique au 21ème siècle. Il estime que cet incident démontre la nature interconnectée de l’écosystème entre les fournisseurs de Cloud, les plateformes logicielles, les fournisseurs de sécurité et autres fournisseurs de logiciels, et clients. « Cela nous rappelle également de donner la priorité à un fonctionnement avec un déploiement sûr et une reprise après sinistre en utilisant les mécanismes existants » recommande Microsoft qui lance un appel à travailler ensemble dans ce secteur.