Si la vision par ordinateur, la computer vision, est un usage particulièrement répandu de l’intelligence artificielle chez Michelin, géant mondial des pneumatiques, l’intelligence artificielle générative pointe le bout de son nez dans des cas d’usage tournés vers le consommateur final.
Choisir les bons pneus pour un véhicule
Dans 15 jours, Michelin va lancer en Grande Bretagne un chatbot destiné à aider à choisir les bons pneus pour son véhicule. Ce chatbot associe un savoir faire propre à Michelin codé dans du NLP sémantique traditionnel (reconnaissance du langage naturel ou Natural Language Processing) avec de l’IA générative, ChatGPT d’OpenAI qui amène de la fluidité dans l’interaction.
« C’est un savoir faire très propre à Michelin que l’on a développé depuis un certain temps, mais des APIs [interfaces informatiques] d’OpenAI pour avoir un vrai dialogue avec le client » décrit Yves Caseau, Chief Digital and Information Officer de Michelin. L’application de chatbot de Michelin encadre GPT avec le NLP. Le but est d’empêcher les « hallucinations » propres à l’IA générative car le choix de pneus est une question de sécurité sur un véhicule.
La connaissance est gérée par le NLP sémantique
ChatGPT apporte la fluidité dans le dialogue et le NLP sémantique apporte la connaissance propre à Michelin. Yves Caseau a décrit ce cas d’usage le 16 novembre en ouverture de l’événement Everyday AI organisé par Dataiku, spécialiste français de la plateforme de développement de modèles d’intelligence artificielle et de manipulation des flux de données en entreprise.