« Les salariés d’Atos ne doivent pas être les grands oubliés du sauvetage ». C’est le message que veut faire passer la CFE-CGC, en sa qualité de premier syndicat d’Atos. De fait, les salariés d’Atos ne méritent pas les mauvais gestionnaires qu’ils ont dû endurer et ne doivent pas en subir les conséquences.
Depuis deux ans, les salariés attendent les bonnes décisions
Les salariés trouvent le temps long après 2 ans de tergiversations et de mauvaises nouvelles et alors que la vente d’Atos se déroule en coulisses. A cette heure, Daniel Kretinsky tient la corde comme repreneur face à David Layani.
« Ces deux ans ont démontré la résilience, l’engagement et la loyauté des salariés, tout comme ils les ont également épuisés » écrit la CFE CGC dans un communiqué. Le syndicat demande qu’une décision soit enfin prise sur l’avenir du groupe. Il met en avant que les salariés connaissent les fragilités et les atouts de leur groupe et qu’ils veulent redresser la situation. Ils sont « prêts à questionner l’existant » pour retrouver le chemin de la création de valeur.
La CFE-CGC souhaite rencontrer la mandataire, Hélène Bourbouloux. La CFE-CGC invite également la Direction Générale et le Conseil d’administration d’Atos à se reprendre : « une gouvernance hors sol n’est plus acceptable du fait de la situation du groupe ».
Les salaires variables ont été rabotés
Le syndicat s’inquiète du fait que la direction a récemment décidé de raboter le versement des salaires variables. Il estime que cette décision n’apporte qu’une économie minime et aggrave la situation d’Atos en risquant de voir ses professionnels quitter massivement l’entreprise et l’ensemble de ses salariés se démobiliser. « Ce rabotage est inacceptable et inopportun » déclare la CFE-CGC et apportera son soutien à chaque personne qui souhaitera contester cette décision.
Ce 22 mai, la CFE CGC a aussi appris que le groupe avait obtenu une dérogation pour repousser son Assemblée générale annuelle 2024 et l’approbation de ses comptes au- delà de la date limite légale. « Cette annonce est particulièrement anxiogène » déclare le syndicat. « Elle nous inquiète et nous amène à poser une question fondamentale : si le groupe rencontre de tels problèmes et que la Direction trouve légitime de s’asseoir sur les droits fondamentaux des salariés, que fait vraiment l’Etat, à part ce prêt de 50 millions d’euros, soit une goutte d’eau illusoire face aux besoins de liquidités court terme d’Atos qu’il ne peut ignorer ? » interroge la CFE CGC.
Le syndicat demande que l’Etat refuse clairement toute proposition de découpage et de démantèlement d’Atos. La CFE-CGC affirme qu’un projet « One Atos », porté par un acteur industriel, est la seule voie de redressement crédible et invite l’ensemble des décideurs à se rendre à cette évidence soutenue par le terrain, à réfléchir et à agir maintenant.
L’incompétence chez les décideurs entraîne de mauvaises décisions. Atos a et continue d’en pâtir. Les petits arrangements entre copains sont légions. Ces coquins n ont aucun méritent. Si ce n’est que de partir sans indemnités
Shame on 5hem