La société Parrot fait des objets connectés comme Monsieur Jourdain fait de la prose. « On a commencé il y a 15 ans, et on a adoré » relate Henri Seydoux, patron et fondateur de Parrot. Il a pris la parole sur la scène des Techdays de Microsoft, le 13 février.
Réinventer les objets
« Les objets connectés c’est l’occasion de mettre du software partout » se réjouit Henri Seydoux. « C’est l’occasion de réinventer les objets avec du logiciel » précise-t-il, qu’il s’agisse d’ampoules, de voitures, de montres, etc…
Il a présenté l’un de ses derniers produits commercialisés, le Flower Power. Un objet connecté que l’on place dans le pot d’une plante afin d’en suivre la croissance. « Le flower Power c’est quatre capteurs, une liaison bluetooth, du traitement du signal, une App mobile, une base de données de plantes, le tout pour 49 € » décrit-il.
Il a également présenté un minuscule drone de la taille de la main, destiné aux enfants, et qui sera commercialisé dans les prochains mois. L’objet volant a fini par fonctionner après quelques tentatives. Et il a survolé l’amphithéâtre comme un gros bourdon.
Des logiciels Open Source
Henri Seydoux se réjouit du fait que désormais toutes les briques logicielles nécessaires soient aisément disponibles afin de créer des objets connectés, sans devoir tout reprogrammer à partir de zéro. « La plomberie existe, les systèmes d’exploitation en Open Source sont disponibles » dit-il. Une affirmation qui ne manquait pas de sel sur la scène d’un événement organisé par Microsoft. Devant les réactions amusées de la salle, l’animateur a d’ailleurs accueilli l’expression « Open Source », par un « la parole est libre. »
Henri Seydoux a communiqué sa passion : « nous sommes une boîte de soft, nous voulons faire des trucs que les gens veulent acheter quand ils les voient, qui se suffisent à eux-mêmes, pas comme un système de reconnaissance de la parole dans une voiture [NDLR : autre produit développé par Parrot]. »
Le patron de Parrot est également revenu en conclusion sur les drones qui ont fait la célébrité de sa société. « Nous avons vendu des centaines de milliers de drones. Ils servent par exemple pour réaliser de la cartographie et des relevés avec des précisions de 3 à 5 cm. »
Photo, Henri Seydoux, patron et fondateur de Parrot, avec le Flower Power.