Les hallucinations des IA génératives sont leur principal talon d’Achille. Pour autant, malgré ce phénomène, cela vaut la peine pour les entreprises d’employer ce type d’intelligence artificielle. De plus, des dispositifs permettent d’encadrer et de réduire ces hallucinations.
C’est ce que détaille Robert Vesoul, CEO et cofondateur d’Illuin Technology, spécialiste des projets d’IA générative. Dans un entretien avec La Revue du Digital, le 12 décembre, à l’occasion de l’événement Positive AI, il répond aux questions sur la meilleure manière de tirer les bénéfices de l’IA générative dans les entreprises, et les apports de l’IA générative RAG et des Small Business Languages.
Les hallucinations sont des bugs de l’IA générative. L’IA se met alors à tenir des propos sans signification ou faux mais avec une formulation très convaincante. Dés lors, il faut être attentif et critique face à chaque réponse de l’IA. Les hallucinations sont comme les nids de poule sur une route, ils rendent le trajet difficile mais cela vaut toujours la peine d’emprunter la route pour se rendre à sa destination.
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L’initiative Positive AI a été lancée en 2022 par le leader mondial des cosmétiques L’Oréal, l’assureur Malakoff Humanis, l’opérateur télécoms Orange France et la société de conseil et de services aux entreprises BCG (Boston Consulting Group. Positive AI vise à rendre plus concrète et accessible l’éthique dans l’intelligence artificielle pour toutes les entreprises.
Robert Vesoul, CEO et co-fondateur d’Illuin Technology en 2017, possède un profil à la fois d’entrepreneur, d’universitaire, de dirigeant d’entreprise et de spécialiste des technologies sans oublier une fibre écologiste. Illuin Technology est une société qui emploie une centaine de personnes pour déployer des projets d’intelligence artificielle.
Co-directeur de la Chaire Innovation Numérique de CentraleSupélec
Dans le même temps, Robert Vesoul est co-directeur de la Chaire Innovation Numérique de CentraleSupélec depuis 2015. La démarche vise à combler le fossé entre le monde universitaire et le monde des affaires. Il est également Associé de Team for the Planet (anciennement Time for the Planet). Le but est de rassembler 1 milliard d’euros pour déployer 100 innovations luttant contre le réchauffement climatique.
Auparavant, de 2003 à 2017, Robert Vesoul a dirigé ST Groupe de 2003 à 2017, pour du conseil en transformation digitale, des projets d’Open Innovation Digitale et du développement Full stack Factory en Java, Open source, et Microsoft.
Début de carrière sur des projets Data
Entre 1995 et 2003, Robert Vesoul a travaillé pour Randstad aux postes de DSI, Vice Président Marketing et e-business, puis DG en charge des unités d’affaires internationales. Il a débuté sa carrière sur des projets Data en 1991. Côté formations, il est passé par Centrale Supelec et HEC Mastère Entrepreneurs.