Augmenter les dépenses en informatique arrive en tête des objectifs pour les e-commerçants pour 2021. Les deux tiers des e-commerçants sont positionnés pour accroître leurs budgets IT.
Une enquête menée auprès des dirigeants e-commerce
C’est ce que montre l’enquête réalisée par la Fevad et LSA auprès des dirigeants de sites e-commerce. L’enquête a été réalisée entre le 4 février et le 10 mars et présentée en avant première à l’occasion de l’événement One to One, le 19 mars. Dans les objectifs des dirigeants du e-commerce, au global, viennent ensuite l’accroissement des dépenses en marketing, en publicité et en logistique.
Les coups d’accélérateurs des e-commerçants concernent en priorité l’informatique suivie par la publicité et la logistique
On trouve ensuite la relation client et le Service Après Vente. « C’est une nouveauté de ce confinement, les Français ont étendu les sites e-commerce sur lesquels ils achètent. Il y a plus de concurrence, plus de temps aussi pour chercher et donc la fidélisation est un élément extrêmement important » souligne Marc Lolivier.
Le marketing prédictif plébiscité par les e-commerçants
Dans le détail des innovations à venir, les projets à la hausse pour 2021 sont alors le marketing prédictif avec un véritable plébiscite des e-commerçants, les colis connectés à la fois pour de la sécurité et de la traçabilité, les solutions de retours en boîtes aux lettres, et les solutions de réalité augmentée et de réalité virtuelle. « C’est le marketing prédictif qui arrive de très loin en tête. La data va être au cœur de la stratégie en 2021, à la fois pour les pure players et les retailers » commente le DG.
La logistique et le retour produit mobilisent l’attention des e-commerçants
A l’inverse des projets sont vus comme étant à la baisse. Il s’agit des assistants vocaux tels qu’Alexa ou Google Home, l’authentification forte grâce à la biométrie, et la robotisation des entrepôts. « Ce qui a un petit moins la côte, ce sont les assistants vocaux dont on parlait beaucoup il y a 2 ans, c’était vraiment le ‘must’. Là on voit qu’il y a un petit peu de recul. Sur la biométrie aussi. C’est sans doute parce que l’on a de nouvelles solutions d’authentification avec la DSP2 qui arrivent et qui vont sans doute prendre une part importante dans tout ce qui est authentification » pense-t-il.