Le Syntec numérique attendait un financement du conseil européen


A la suite du conseil européen des 24 et 25 octobre, les deux associations professionnelles, le Syntec Numérique et L’AFDEL (Association française des éditeurs de logiciels), estiment que la chaîne de financement en Europe est bloquée en ce qui concerne les entreprises et l’innovation.

« Aucune action décisive n’a été enclenchée à l’occasion de ce Conseil européen » regrettent les deux organisations.  Idem côté formation, elles souhaitent que la France en priorité et les Etats prennent toute leur part dans cet effort.  Elles appellent à davantage de mesures concrètes en matière d’innovation et de financement de la part de l’Europe.


Pour le reste, les deux organisations se montrent satisfaites. En particulier, elles apprécient qu’un approfondissement des travaux concernant la protection des données personnelles ait été décidé, en vue de l’adoption de ce cadre commun en 2015 !


Mais, pour mémoire, cet horizon n’était pas celui de la commissaire européenne Nelly Kroes en charge du dossier et qui visait plutôt mai 2014, c’est à dire avant les prochaines élections européennes, car elle n’est pas assurée de retrouver son poste dans la prochaine administration.

Les deux organisations pour leur par estiment que l’approche du conseil européen en matière de protection des données personnelles est équilibrée car elle concilie selon elles, «  la protection des données personnelles et les besoins de l’innovation afin de soutenir la compétitivité des entreprises. »  Le sujet a été adopté par la commission ad hoc du parlement européen en début de semaine de manière nettement protectrice pour les citoyens européens. La négociation avec les états membres devait être lancée à la suite de cette adoption.


Autre sujet de satisfaction pour le Syntec, les technologies du Cloud Computing et du Big Data ont été reconnues comme ayant un caractère stratégique. Le Syntec et l’Afdel affirment leur volonté de participer à la coordination des stratégies de développement du Cloud, du Big Data et de l’Open Data.

Le Syntec rappelle enfin qu’il soutient le message français qui  vise à faire de l’Union européenne un acteur majeur du numérique et non un simple espace de consommation de services numériques développés aux Etats-Unis.

 Photo Guy Mamou-Mani, président du Syntec Numérique.