Le numérique levier d’action essentiel des « Makers », adeptes du « faire »


L’ère du « faire » s’installe avec l’arrivée des Makers. Les Makers pratiquent le « Do It Yourself avec les autres ». Les valeurs autour des moyens, notamment numériques, employés par les Makers permettent  de faire d’eux des changeurs du quotidien. De nouveaux lieux s’ouvrent à Paris toutes les semaines. 

Les Makers sont un nouveau mouvement apparu il y a quelques années symbolisant la révolution technologique en marche. Ils prônent le « Do It Yourself », « Fais Le Toi-Même » en Français. De même que les « Doers » et les « hackers », leur but et de prendre en main le numérique et ainsi de se plonger dans des fabrications innovantes. C’est l’ère du faire qui s’impose à la société.

Les valeurs permettent de changer le quotidien


Jennifer Leblond, Chef de projet innovation numérique, à la Fonderie, l’agence numérique d’Ile de France souligne que « les Makers ne changent pas le monde, je pense que ce sont toutes les valeurs autour de ces nouveaux moyens de communiquer, de faire et de construire qui font des Makers des changeurs du quotidien. » Elle a pris la parole lors du Forum Changer d’ère le 5 juin à la cité des sciences de Paris.

Les Makers sont des professionnels du Do It Yourself, mais ils travaillent en collaboration entre eux. Jennifer Leblond pointe : « c’est le numérique qui permet tout ça, et cette révolution est possible parce qu’elle se démultiplie à une vitesse infinie et avec un contrôle presque inexistant du fait que ce soit sur internet. »


De nouveaux lieux s’ouvrent tous les jours

« Les Makers se localisent dans des lieux qui sont difficiles à cartographier simplement parce qu’il s’en ouvre toutes les semaines à Paris et qu’il est très difficile de les comptabiliser » affirme Jennifer Leblond.

On trouve aujourd’hui des MOOCs (Massive Open Online Course, des cours en ligne ouverts à tous), qui enseignent comment se diriger vers cette approche des Makers. « Il existe sur FUN [NDLR : France Université Numérique] plus de 10 000 personnes dans le monde qui passent les tests chaque semaine sur 12 000 inscrits sur ces sujets. C’est le plus gros MOOC que détient FUN jusqu’à aujourd’hui » relève Jennifer Leblond. Le Mooc de FUN permet par exemple de coder des modules électroniques en Open Source de Arduino ou de réaliser du prototypage d’objets connectés.

Photo, Jennifer Leblond, Chef de projet innovation numérique, à la Fonderie, l’agence numérique d’Ile de France, lors du forum Changer d’ère à la cité des Sciences, le 5 Juin. 

Morgane Mons

Morgane Mons est journaliste spécialisée dans les nouvelles technologies et la transformation numérique des entreprises. Esprit Geek, passionnée de multimédia, retrouvez ses actualités sur son fil twitter.

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