Le groupe international de chimie Arkema, ancienne filiale de Total, fluidifie et sécurise l’interconnexion de ses applications en s’appuyant sur une plateforme centrale de gestion de ses données clés.
Un projet piloté par la direction de la supply-chain
Le projet a été réalisé par la société de services informatiques Sopra Steria en utilisant une plateforme de gestion de données délivrée par Tibco Software et hébergée dans le Cloud d’Amazon, AWS (Amazon Web Service). Cette création d’une base de données de référence, de MDM (Master Data Management ou gestion des données de référence) a été pilotée par la direction de la supply chain du groupe. En effet, si les équipes de l’informatique géraient jusqu’à présent la donnée d’un point de vue technique, la direction de la supply chain constitue au sein d’Arkema le premier carrefour de la donnée de l’entreprise et de partage entre les partenaires, les processus internes et les clients.
La mise à jour des données de référence pour le groupe est effectuée par les équipes métiers
Ce « data hub » alimente désormais via des API (interfaces informatiques applicatives) tous les systèmes, des différents outils de gestion ERP jusqu’au CRM, en passant par les outils de Business Intelligence d’Arkema. « La qualité de l’intégration de nos processus de bout en bout est essentielle » souligne Jean-Marc Viallatte, Vice-Président Supply Chain Groupe d’Arkema. « Cette intégration repose sur notre capacité à partager des données en interne comme avec nos clients et nos partenaires de façon fiable et agile » précise-t-il.
Un groupe international qui gère 144 sites
Arkema est un groupe chimiste présent dans 55 pays. Il dispose de 144 sites et de 15 centres de recherche et développement, et emploie 20 000 salariés. « Nos interconnexions sont de plus en plus nombreuses » commente Jean-Marc Viallatte. « La donnée doit être disponible, à jour, fiable, auditable et partagée en temps réel entre nos systèmes et nos partenaires » insiste-t-il, dans un contexte où le paysage applicatif d’Arkema est de plus en plus riche et divers.
« La maintenance des données est améliorée en interconnectant les systèmes, en évitant les re-saisies et en accélérant les contrôles«
«Nous avons ainsi pu mesurer un gain de temps concret sur la création de nouvelles données » ajoute-t-il. « Nous avions besoin d’un langage commun, et d’une plateforme qui s’interconnecte facilement avec chacune de nos applications » conclut-il. La donnée ne peut plus être enfermée dans le seul ERP de l’entreprise. Il faut l’extraire et qu’elle soit partagée entre les différents applicatifs du groupe via un outil de centralisation mis à jour sous la responsabilité des métiers.