Le e-commerce français évolue dans ses modes de paiement et de livraison

Le e-commerce progresse en France. Côté évolution des usages, le paiement et la livraison s’adaptent. C’est ce que montre le récapitulatif des chiffres clés du e-commerce établi par la Fevad.

Paiement fractionné et paiement différé

Côté paiements, le paiement fractionné se répand (42% des acheteurs l’ont déjà utilisé). Idem pour le paiement différé qui a été utilisé par 28% des acheteurs. Côté dispositif de paiement, la carte bancaire est plébiscitée (84%), suivie par une solution de paiement électronique (37%), chèque cadeau (29%), virement (27%), le chèque (11%), carte magasin (6%) ou cagnottes et app de paiement entre particuliers (6%).

Si la livraison à domicile reste l’option privilégiée par les Français (8 cas sur 10), la remise en consigne progresse de 6 points (15%). Dans le détail, on trouve le retrait en point relais de type Mondial Relay ou Relais Colis (71%), le retrait dans un magasin de l’enseigne hors drive (25%), le retrait en drive (18%), le retrait en agence postale (16%), la livraison en consigne (15%), chez un voisin (6%) et sur le lieu de travail (5%).

Désormais, 39,4 millions de Français achètent sur internet soit 500 000 de plus en un an. Ils ont passé en moyenne 60 commandes au cours de l’année 2023. Les atouts du e-commerce sont le fait de gagner du temps, d’optimiser les achats et pour les habitants éloignés des grandes villes de se faire livrer des articles qu’ils ne trouvent pas près de chez eux.

Le e-commerce pèse 213 000 emplois

En 2023, la Fevad recense 52 000 sites marchands. Ils représentent 213 000 emplois. Parmi les sites interrogés par la Fevad, 38% ont augmenté leurs effectifs cette année. En 2023, le e-commerce est en hausse de 10,5% par rapport à l’année précédente et atteint 159,9 milliards d’euros. Aujourd’hui, le e-commerce représente 10% du commerce de détail.

En matière d’investissements, sur 2024, les e-commerçants privilégient les budgets marketing et publicité (47%), l’informatique (40%), la RSE (33%), la logistique (33%), l’international (29%), monétisation de l’audience via une place de marché ou du retail média (29%), la relation client et le SAV (28%).

Au global, la France est le second plus grand marché e-commerce (produits et services) d’Europe (159,9 milliards d’euros) mais il est largement devancé par le Royaume-Uni (480 milliards d’euros). L’Allemagne arrive en 3^ème position (93,6 milliards d’euros). 65% des e-commerçants français vendent à l’international soit 3 points de plus qu’en 2022 et ils sont 69% à anticiper une augmentation de la part de leurs ventes à l’international sur les deux prochaines années.

Un panorama établi par la Fevad

Les chiffres clés du e-commerce sont un panorama des données publiées tout au long de l’année par la Fevad.  Ils comprennent le chiffre d’affaires, la répartition produits/services, les produits achetés (mode et beauté en tête), les parts de marché par secteur ; le profil des acheteurs, leur fréquence d’achat, leurs modes de paiement et de livraison ; l’impact du e-commerce dans la vie quotidienne des Français ; les acteurs du commerce en ligne ; la place du e-commerce français à l’international ; la RSE et la vente en ligne.

Photo : les supérettes Api et Pickup, filiale de La Poste, s’associent pour dynamiser les villages avec un nouveau service de retrait et dépôt de colis en consigne. D’ici la fin de 2024, une trentaine de consignes Pickup seront ainsi adossées aux supérettes en libre service Api, pour renforcer l’accessibilité des services de retrait et dépôt de colis au sein des villages.

Api propose des supérettes libre-service ouvertes à tous 24h/24 et 7j/7. Les habitants des villages concernés pourront ainsi mutualiser leurs déplacements, et profiter de leur venue à la supérette pour récupérer leur colis e- commerce en même temps.