Il faut que le DSI insuffle la culture du numérique, c’est l’opinion de Bernard Duverneuil, DSI du groupe Essilor. Pour lui, il a été très exagéré de dire que le budget IT du marketing serait supérieur à celui de la DSI. Il s’exprimait lors de la matinée organisée par la société de services américaine CSC, le 26 septembre sur le thème « Numérique, Innovation et performance ».
Afin de négocier ce virage vers le numérique, ce DSI estime qu’il faut trouver des gisements d’économie sur les systèmes anciens, les Legacy, afin de dégager des marges de manœuvre, avec une démarche d’expérimentation. « il faut être flexible, pour se retirer vite de ce qui ne marche pas » conseille-t-il.
On crée ainsi une DSI à deux vitesses, les usages étant différents entre informatique et numérique. On va plus vite en numérique, car on part d’une page blanche. Il faut également une transformation culturelle de la DSI, en plaçant l’informaticien devant le client.
Le numérique doit apporter de la valeur en s’interconnectant assez facilement avec l’existant. Le numérique fait cependant peser de nouveaux risques sur le système d’information. « Il faut des actions différentes en fonction du risque, avec différents niveaux de sécurité, lors de l’ouverture de services avec de l’expérimentation » conclut-il.