Le Centre Hospitalier Sud Francilien ne paiera pas la rançon de 10 millions de dollars exigée par les hackers qui ont pénétré son système d’information dans la nuit de samedi à dimanche. L’hôpital mise sur les sauvegardes dont il dispose afin de restaurer ses données.
Des sauvegardes régulières
C’est ce qu’annonce Medhy Zeghouf, président du conseil de surveillance du centre hospitalier de Corbeil-Essonnes touché par la cyber attaque, et maire adjoint d’Evry Courcouronnes. Il a pris la parole sur BFM TV le 23 août. « Nos données sont quand même largement sécurisées puisque nous faisons des sauvegardes régulièrement » déclare le responsable.
Afin de remettre en place ces données, il est nécessaire de s’assurer que l’environnement informatique est sécurisé. « L’enjeu maintenant c’est de s’assurer qu’il n’y a plus de risque majeur pour les données et de pouvoir restaurer nos sauvegardes que nous avions pu réaliser tout au long de l’année, afin que le service fonctionne de nouveau normalement » explique-t-il.
Personne n’est à l’abri
Le dirigeant souligne que la rançon demandée ne sera pas payée. « Bien sûr que nous ne paierons pas cette rançon » évacue-t-il. « Depuis deux ans ces attaques se multiplient, c’est notre tour aujourd’hui » commente-t-il. « On n’est jamais à l’abri d’une faille de sécurité qui permet aux hackers de pouvoir pénétrer le système et de bloquer les données » conclut-il.
Le Centre Hospitalier Sud Francilien mise sur ses sauvegardes pour redémarrer
Medhy Zeghouf, président centre hospitalier Corbeil-Essonnes