Le projet ASK de l’Agence spatiale européenne (ESA) exploite l’IA pour optimiser la performance et le partage des connaissances. Pour cela, l’agence fait appel à DXC Technology et la startup Mistral.
Développer des agents d’IA générative
Le contrat signé avec DXC a pour but de développer une plateforme d’IA permettant à l’ESA de construire et de déployer rapidement, et en toute sécurité des agents d’IA générative et d’autres solutions basées sur l’IA. Ce nouvel accord s’appuie sur des relations de 15 ans entre l’ESA et DXC.
La nouvelle plateforme utilise des processeurs Nvidia. Elle est développée par DXC et sera basée sur l’IA générative de Mistral AI – startup spécialisée dans le développement de grands modèles de langage (LLM). Ce projet pionnier a été initié par François Margottin, Responsable des services applicatifs à l’ESA. Baptisée « Ask ESA », la plateforme doit permettre à l’Agence d’accéder efficacement à d’importants volumes de documents et de données.
Usage de la méthode agile
« En appliquant la méthode agile, nous sommes rapidement passés d’un prototype expérimental à une maturité de production pour l’entreprise, grâce à une solution robuste et évolutive » se félicite Charles Antoine Poncet, IT Portfolio Manager & AI Leader à l’ESA.
ASK ESA est une plateforme modulaire afin que l’ESA puisse créer et déployer rapidement des applications et des modèles d’IA dans tous les services. Cette plateforme est conçue pour se conformer aux politiques de l’ESA en matière d’IA et de données. Elle propose une évolutivité et de solides protections de la confidentialité des données, pour utiliser l’IA dans un environnement privé sécurisé.