Le monde de la publicité TV fait de la place au monde de la publicité en streaming vidéo. L’ADMTV remplace ainsi le SNPTV. Le Syndicat National de la Publicité Télévisuelle (SNPTV) change de nom et se baptise désormais l’Alliance Des Médias TV & Vidéo (ADMTV).
L’organisation accueille ainsi trois nouvelles régies publicitaires de groupes clés venus de la vidéo avec Amazon Ads, Disney + et Netflix. Le monde la TV fait ainsi de la place à celui de la vidéo, tout en insistant sur le terme de « vidéo premium » pour les nouveaux arrivants.
Interface avec les annonceurs pour leur présenter les offres premium
L’alliance entend représenter tous les acteurs du marché publicitaire TV et vidéo premium afin que les annonceurs aient une vision unifiée du marché de la vidéo premium. L’Alliance des Médias TV & Video accueille donc Amazon Ads, Disney +, et Netflix, qui rejoignent les régies TF1 Pub, FranceTV Publicité, M6 Publicité, Canal+ Brand Solutions, RMC BFM Ads, beIN REGIE, Amaury Média, et Paramount.
L’alliance veut représenter toute la vidéo premium, quel que soit son mode de diffusion. L’ADMTV se positionne toujours comme incarnant « l’écrin publicitaire de référence », quel que soit son mode de diffusion et son moment de consommation. Cela comprend la TV linéaire, et désormais les nouveaux usages digitaux à la demande, avec les plateformes de streaming BVOD (TF1+, M6+) et SVOD (Netflix, Amazon). Le but est toujours de suivre les audiences et leur monétisation quel que soit l’écran et le mode de consommation en direct ou à la demande.
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La Revue du DigitalDu contenu de qualité pour une expérience publicitaire supérieure
L’ADMTV souligne son exigence en matière de qualité et qu’il regroupe des éditeurs, conventionnés ou déclarés auprès de l’Arcom, engagés dans le financement de contenus premium et d’information de qualité. Cet investissement dans la création de contenus est présenté de manière régulière comme étant la condition d’une expérience publicitaire supérieure, et commercialisée à ce titre auprès des annonceurs pour un environnement « brandsafe », protecteur des publics et des marques.
Autre enjeu celui de la mesure des audiences, les membres de l’ADMTV défendent l’objectif d’une mesure transparente, certifiée par un tiers ayant vocation à être mesurée de manière homogène au sein d’une mesure cross-vidéo. La réalité est souvent plus complexe.
Les médias sociaux mis à l’écart
Au final, dans l’univers de la vidéo, il manque encore la présence des régies publicitaires des réseaux sociaux dont les contenus sont souvent critiqués par les grands médias audiovisuels ainsi que la réglementation trop favorable qui leur est appliquée. C’est un paradoxe d’ignorer ces régies car les annonceurs placent souvent une partie de leurs budgets publicitaires sur des influenceurs sur TikTok ou Youtube.
De plus, on retrouve très souvent les contenus des grands groupes audiovisuels sur les réseaux sociaux. La qualité de l’information et des programmes diffusés sur ces différents médias est souvent utilisée afin de dresser une ligne rouge entre les uns et les autres. Le mot “qualité” est l’argument permanent des grands groupes audio-visuels alors même que certains d’entre eux peuvent produire et diffuser des programmes comme Les Marseillais.
