Il est devenu indispensable pour les entreprises d’automatiser le traitement des masses d’emails reçues chaque jour. Le groupe Saretec, société de réalisation d’expertises pour l’assurance, fait appel à une intelligence artificielle, afin d’automatiser et de fluidifier le traitement et le classement 160 000 emails par mois. C’est la solution de la jeune pousse française Golem.ai qui est utilisée.
Classification d’abord en traitant les en-têtes et le corps des messages
Saretec utilise l’intelligence artificielle depuis 2019 afin d’identifier et de classifier les emails. Aujourd’hui, la moitié des emails sont traités par cette technologie. Saretec s’appuie historiquement sur des développements internes basés sur les technologies d’intelligence artificielle de Microsoft (ML.Net et Cognitive Services) pour l’interprétation et le traitement des en-têtes et du corps des messages.
Saretec s’est lancé en 2022 à la recherche d’une solution qui puisse interpréter le contenu des pièces jointes
« La catégorisation et le classement automatiques des pièces jointes telles que les devis, les factures, les PV et les convocations, nous permettent de réduire les tâches à faible valeur ajoutée » explique Alain Guede DSI de chez Saretec. « Cette catégorisation renforce notre efficacité opérationnelle qui est centrée sur la gestion personnalisée des dossiers avec les assureurs et les assurés » poursuit-il.
Une intelligence artificielle explicable
Côté Golem.ai, on insiste sur l’importance de choisir une IA explicable afin d’éviter les faux positifs et les faux négatifs et de se concentrer sur les actions à valeur ajoutée. L’IA de Golem.ai est positionnée pour la gestion des catégories, le traitement des emails et l’analyse des pièces jointes. Saretec traite plus de 2 millions d’emails par an, et ce nombre ne cesse d’augmenter. Ce projet d’IA a pour ambition de réduire la charge de travail des gestionnaires en absorbant 50% du traitement des emails.
La solution de Golem.ai a été prête pour une mise en production en moins de 3 mois, avec un rythme d’une réunion par semaine entre les équipes de Saretec et celles de Golem.ai. Le taux de pertinence était de 87% et il doit s’améliorer dans la durée. « On peut effectuer des itérations de configuration par semaine, car on comprend rapidement où l’IA se trompe et comment rectifier ses erreurs. Cela nous permet de corriger les faux positifs sans réduire les taux globaux » conclut Killian Vermersch, DG et cofondateur de Golem.ai.