La SNCF achète l’intelligence prédictive d’IBM Watson

Raphaël Viard, CTO (Chief Technology Officer) de la SNCF

Après la banque Crédit Mutuel, c’est au tour de la SNCF de céder aux sirènes de l’intelligence artificielle façon IBM. La SNCF utilise la version dédiée à l’internet des objets de Watson d’IBM afin d’améliorer la maintenance de ses équipements de façon prédictive et l’expérience de ses voyageurs. « Il faut assurer la régularité des trains, la sécurité dans les transports, » souligne Raphaël Viard, CTO (Chief Technology Officer) de la SNCF. Dans la foulée, il s’agit de réduire le coût de cette maintenance.

Informations en temps réel


Le système d’information de la SNCF accède en temps réel aux informations issues des trains, des voies, et des gares. La SNCF est en cours de développement de capteurs spécialisés pour les voies et les trains. Objectif de la SNCF : mesurer la tension des caténaires afin de prédire leur arrachement car c’est une des trois principales causes de retard des trains.


Sur les lignes parisiennes, les trains sont équipés de 2000 capteurs qui remontent 70 000 points de données par mois. Les ingénieurs de maintenance suivent ainsi le bon fonctionnement de l’ouverture des portes et de la climatisation.

L’annonce de ce contrat a été faite lors de l’inauguration du centre européen Watson IoT à Munich le 16 février par IBM. Le contrat avec la SNCF est d’une durée de trois ans renouvelable pour deux ans. IBM a fait la différence grâce à l’intégration de la cybersécurité selon Raphaël Viard, CTO (Chief Technology Officer) de la SNCF.


Cloud IBM

La SNCF va utiliser Bluemix, le Cloud d’IBM, comme passerelle entre les capteurs déployés sur le réseau et son propre système d’information. La plateforme Watson d’IBM a été sélectionnée après un benchmark de 20 à 30 plateformes sur une trentaine de critères.

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