Le premier timbre NFT de La Poste est d’abord un timbre « physique ». Sa différence est qu’il se décline en version numérique, sous la forme d’une image virtuelle. Cette image est associée à un certificat de propriété infalsifiable et unique. C’est le NFT émis par une blockchain.
Un bloc émis à 100 000 unités
Ce certificat doit ajouter de la valeur aux timbres et ouvrir de nouveaux horizons aux collectionneurs. Ce bloc est émis à 100 000 unités. La Poste veut rassurer les clients. Il n’est pas besoin d’être informaticien ou de savoir parler « bitcoin », « wallet » et « blockchain » pour se lancer dans le timbre NFT.
On achète ses timbres NFT avec des euros
Pour développer les timbres NFT, La Poste a choisi WAGMI comme partenaire blockchain. Ses objectifs sont d’être robuste et capable de s’adapter aux évolutions futures de la blockchain. Toutes les données relatives aux NFT sont conservées dans des serveurs propres au groupe La Poste.
Le timbre NFT peut être transmis et vendu
Le timbre NFT est réalisé par un artiste. On peut le ranger, l’encadrer, l’échanger. Grâce à son jumeau numérique, on peut le voir sur écran, en mode HD ou image animée. La Poste le présente comme un objet pérenne que l’on peut transmettre et vendre. Le timbre est référencé chez Yvert et Tellier comme un timbre classique. Le certificat de propriété associé au jumeau numérique doit conférer une valeur supplémentaire à l’objet.
Le timbre physique est associé à un certificat qui garantit son caractère unique et authentique
Pour les collectionneurs, ils disposent de nouveaux indices de rareté. Avec les timbres NFT, on suit en direct le nombre de timbres effectivement vendus. On sait par exemple que l’on a acheté le N°999 de la série. Le NFT donne aussi la preuve irréfutable que l’on a acheté un timbre du « premier jour ».