La Blockchain pour gérer l’existence de sa voiture et son partage

On peut désormais envisager de construire son propre véhicule en se basant sur des spécifications mises dans le domaine public.

Open Source

On peut s’appuyer sur des communs, tels que LocalMotors, des plateformes techniques soit totalement Open Source comme Ampool, soit basées sur une base propriétaire certifiée et configurable comme FranceCraft.

La Blockchain peut alors servir à certifier la plateforme technique qui a constitué la base du véhicule, à valider que les éléments ajoutés sont compatibles avec ses spécifications via des contrats intelligents, et que le montage final a bien été réalisé par un installateur agréé.

Bref, chaque véhicule disposerait d’un carnet de vie sous forme de blockchain qui lui est propre, rattaché à son immatriculation unique.

Partage facilité

Au-delà de sa construction, de sa maintenance et des travaux réalisés, la Blockchain peut être utilisée pour faciliter le partage de véhicule à des tiers. Elle est alors utilisée pour l’enregistrement automatisé de la voiture dans les plateformes de partage et à la négociation des revenus, générés en fonction de la charte de la communauté utilisant cette plateforme de partage.

L’approche décentralisée de la blockchain offre d’ailleurs des possibilités infinies au niveau des modèles de revenus et des algorithmes de partage.

Algorithme levez-vous 

Enfin, la Blockchain pourrait jouer un rôle dans la mise en œuvre des voitures autonomes et de leurs plateformes de gestion. En effet, si vous ne possédez plus votre véhicule et que vous ne le conduisez plus physiquement, toute la gestion des assurances et du plan de déplacement est à repenser. En cas d’accidents impliquant deux voitures autonomes, qui sera responsable ? L’algorithme ? Affaire à suivre.