La 4G d’Orange a été lancée en s’appuyant sur 26 influenceurs


Faire parler de soi par des influenceurs a plus de poids pour une marque que de recourir à de la publicité payante. C’est ce qu’a rappelé Joe Fernandez, fondateur de la société Klout lors du Hub Forum, qui se tenait à Paris le 11 octobre à l’espace Cardin.

Il a chiffré l’impact de ces influenceurs : « Le ‘earned média’ (NDLR : couverture médiatique gratuite) a quatre fois plus d’impact sur le développement de la marque que le paid media [NDLR : couverture médiatique payante, majoritairement la publicité].  »


Le job de Klout : « connecter les marques aux bons influenceurs » afin de faire du ‘earned media’. Joe Fernandez est l’entrepreneur qui a défini le fameux score Klout qui mesure l’influence d’une personne sur le web. Ce score dépend des contacts que l’on noue, des personnes qui suivent les posts que l’on écrit sur les médias sociaux.  Afin d’améliorer ce score Klout, mieux vaut avoir une activité régulière sur les médias sociaux plutôt que des pics d’activité suivis de calmes plats.


« Mais c’est plus une question de qualité que de quantité » précise Joe Fernandez. En France, en matière d’influence, il a travaillé en particulier pour Orange lors du lancement de la 4G. « Nous avons contacté 26 personnes influenceurs, cela a généré 4,8 millions d’impressions. »

Suite à l’intervention de Joe Fernandez lors du Hub Forum, c’est un concurrent qui a pris la parole en la personne de Thomas le Gac, DG de Synthesio.  Sa société a été créée en 2006. Il suit toutes les conversations sur les médias sociaux pour une marque. « Nous avons 200 clients grands comptes » annonce-t-il.


Sa société recherche les influenceurs pour une marque. « Nous allons  détecter les influenceurs pour eux par produit et quels sont les insights. » Dans cette démarche, le stade ultime est le prédictif annonce-t-il.  Il travaille depuis un an sur un modèle prédictif avec OBS (Orange Business Service) et Orangina. « Nous travaillons depuis un an sur un modèle prédictif afin de lier les réseaux sociaux et les ventes. Ils confortent leur modèle depuis 1 an. Cela nécessite de remonter beaucoup de données » explique-t-il.

Par ailleurs, quel est son conseil face à du bad buzz, face à de mauvais échos sur internet ? «  On peut comprendre des dysfonctionnements, il faut de la sincérité et  expliquer ce qui s’est passé. Mais il ne faut pas essayer de dire que cela n’existe pas, et essayer de le mettre sous le tapis » conclut-il.

Photo : Joe Fernandez de Klout.