Journée de la femme digitale : les mêmes ambitions que les hommes


Les femmes sont des entrepreneurs et des managers du digital comme les autres. Elles l’ont montré avec le sourire et l’énergie lors de l’événement La journée de la Femme Digitale du 7 mars à la Bourse. 

Les femmes ont démontré leur énergie, leur envie d’entreprendre et leurs réussites lors de journée de la Femme Digitale organisée et animée le 7 Mars, par Catherine Barba et Delphine Rémy-Boutang, au Palais Brongniart.


Les femmes ont également fait part des mêmes frustrations et des mêmes colères que pourraient ressentir des entrepreneurs hommes devant la difficulté de financer leurs jeunes entreprises en France, de convaincre une grande entreprise pour qu’elle devienne un client ou de changer les mentalités et les organisations des grands groupes sous l’effet du digital.

Pas de spécificité féminine 



L’événement n’a pas chercher spécialement à illustrer ce qu’il peut exister de spécifiquement féminin dans la manière de réussir, de penser ou de manager. Les échanges lors des tables rondes étaient  ainsi similaires à ceux réalisés lors d’autres événements sur le digital, sauf que les femmes étaient présentes en nombre.

En ouverture, Gilles Babinet, entrepreneur et représentant de la France pour le digital au niveau européen, aura apporté une bonne nouvelle, citant une étude parue trois jours plus tôt, il a indiqué que « dans le digital, les hommes et les femmes ont le même niveau de rémunération. »


Peu de femmes ingénieures

Un constat cependant, les femmes restent peu intéressées par les carrières d’ingénieurs, ce qu’aura confirmé Pascale Giaccheto, chargée de communication de l’Epitech, qui trouve que lorsque les femmes choisissent cette voie, elles se montrent particulièrement brillantes. « Je ne peux qu’inciter les femmes à aller vers ces métiers du digital » a-t-elle souligné.

A plusieurs reprises c’est la différence entre les générations qui aura été considérée comme marquante à l’ère du digital. Le « reverse mentoring » a été mentionné comme une solution pour transformer les entreprises. Les générations Y et Z récemment embauchées par les grandes entreprises passent leurs connaissances à leurs managers, plus âgés et moins au courant des nouvelles technologies.

Trop tard pour les générations précédentes

Mais même cette démarche ne devrait pas sauver les anciennes générations. C’est ce qu’a souligné Alice Zagury, PDG de TheFamily, une société qui accompagne la croissance des startups à Paris : « c’est comme apprendre une langue étrangère quand on est adulte, au lieu que ce soit sa langue maternelle. On ne saura jamais écrire de grands livres. »

Pour autant, la directrice du marketing pour Harley Davidson, est montée sur scène pour montrer comment la richesse des outils du digital lui avait permis de changer les mentalités et de toucher directement les femmes qui pouvaient être intéressées par faire de la moto.

Les mêmes motivations que les hommes

« Nous avons réuni 100 femmes un soir à Limoges dans une concession moto, et c’est comme ça dans les autres villes » décrit-elle, satisfaite de la performance réalisée. « Les femmes ont les mêmes motivations que les hommes pour faire de la moto, l’évasion, la liberté et l’envie de se faire plaisir au guidon, mais les femmes sont très techniques, et veulent savoir pourquoi elles font vroumvroum ! Elles veulent connaître les tenants et les aboutissants ! » conclut-elle.

Photo, la clôture de l’événement La Femme Digitale du 7 mars. Avec de gauche à droite : Ariane Bucaille de Deloitte,  Stéphanie Caballe de Orange,  Françoise Mercadal-Delasalles de la Société Générale, Pascale Giaccheto de l’Epitech, Delphine Remy-Boutang, Catherine Barba, Isabelle Zammit de Harley Davidson, une des membres de l’équipe d’organisation, Catherine Derousseaux, Huguette Ranc d’IBM,  Véronique Blondelle d’IBM et Philippe Bloch. 

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