Un projet de décisionnel et de pilotage financier qui laisse de l’autonomie aux entités locales, tout en les encadrant par des guidelines, et un déploiement en mode Cloud, c’est ce qui permet d’éviter le Shadow IT. C’est la démarche adoptée par le laboratoire pharmaceutique Ipsen.
« Les guidelines que nous avons imposées à ce projet nous ont permis d’éviter le Shadow IT ». C’est ce que déclare Malika Mir, CIO et Digital Officer d’Ipsen, laboratoire pharmaceutique. Elle a pris la parole de la plénière d’ouverture du MicroStrategy Symposium, le 16 juin à Paris.
Décisionnel et reporting financier
Le projet concerne le déploiement de décisionnel et de reporting financier en mode Cloud. « Grâce à ces modalités, nous avons évité le Shadow IT. Les filiales qui sont loin n’ont pas à avoir leur propre matériel et sont équipées correctement » précise Malika Mir. Des guidelines édictées par la maison mère d’Ipsen ont fixé quelques limites à toutes les filiales.
« Chez Ipsen, comme dans beaucoup de DSI, nous cherchons à trouver le bon équilibre et à garantir les standards pour maintenir une certaine stabilité de notre projet » décrit la CIO. Le projet a été initié en 2012, pour un déploiement en mode Cloud.
Carte blanche sur la création
« Nos entreprises locales ont carte blanche sur la création, qu’elles réalisent en autonomie mais nous avons mis en place une plateforme de Cloud centrale » explique la responsable. Grâce à cette autonomie, les entités locales avancent à leur vitesse.
Aujourd’hui, la CIO estime que cette vision business a été implémentée pratiquement partout. Elle se prépare actuellement pour basculer sur le Big Data.
Photo : Malika Mir, CIO et Digital Officer chez Ipsen lors de la plénière d’ouverture du MicroStrategy Symposium, le 16 juin.
Coralie Owczaruk
Coralie Owczaruk est journaliste. Elle est spécialisée dans l'évolution des objets connectés et de leurs usages.