L’essentiel des budgets d’intelligence artificielle en entreprise en France est d’abord dédié à l’amélioration de l’activité et à réduire les coûts, avant la transformation de l’organisation en créant de nouveaux produits ou services.
Deux tiers du budget pour améliorer l’existant
Les budgets se répartissent à 64% pour l’amélioration et à 36% pour la transformation. C’est ce que révèle l’étude réalisée en France par le cabinet d’analystes IDC pour la société de services TCS.
Cette prévalence de l’amélioration sur la transformation est identique quelque soit la taille de l’entreprise. Elle s’explique par l’aspect novateur de cette technologie, selon IDC. Pour les personnes interrogées, l’intérêt de l’I.A. est d’assister l’humain en analysant très rapidement des masses de données plutôt que de simuler l’intelligence et le comportement humain. Ainsi, 67% des entreprises sondées voient en l’I.A. une possibilité d’améliorer la qualité des produits ou des services, 66% une façon d’améliorer la compétitivité, et 64% un moyen d’automatiser des tâches précédemment effectuées manuellement.
Pour 71% des dirigeants interrogés, le premier facteur incitatif est l’optimisation des opérations et des processus internes, devant l’amélioration de l’efficacité des collaborateurs (65%) et l’amélioration de l’engagement et de l’expérience client (56%).
300 entreprises expérimentées en I.A.
L’enquête d’IDC a été réalisée d’octobre à novembre 2017 auprès d’un panel de 900 entreprises françaises de plus de 250 salariés. L’étude est intitulée « Les entreprises françaises sur la voie de l’intelligence artificielle ». L’étude a été administrée par téléphone auprès d’un panel issu des secteurs banque-finance-assurance, industrie, commerce (gros et détail, VPC, négoce, import/export), télécommunications, médias, utilities, transport, construction/BTP et services.
