IBM fait face à plusieurs accusations de licenciement de ses salariés parce qu’il les considère comme trop âgés tout en recrutant des personnes plus jeunes. A l’occasion du passage d’une de ces affaires devant la justice au Texas, Alan Wild ancien Vice Président d’IBM en charge des ressources humaines, a témoigné selon Bloomberg, qu’IBM avait licencié entre 50 000 et 100 000 employés ces dernières années.
Ce témoignage – recueilli sous serment et sous scellé – a été donné dans le cadre de l’affaire de Jonathan Langley, 61 ans, basé au Texas, un ancien commercial qui accuse IBM de l’avoir licencié après plus de 24 ans en raison de son âge. Il avait attaqué IBM en mai 2018. D’autres affaires sont en cours dont un recours collectif contre IBM à New York et des actions en Californie.
IBM évoque de son côté le repositionnement de ses équipes sur de nouveaux domaines techniques. IBM employait 351 000 personnes en 2018 contre 380 000 en 2016. En décembre 2016, Ginni Rometty, PDG d’IBM annonçait qu’IBM avait l’intention d’embaucher 25 000 personnes dans les 4 années suivantes aux Etats-Unis, dont 6000 en 2017 afin de faire face aux besoins en nouveaux profils chez ses clients. En France, IBM a annoncé en 2018 qu’il recrutait 1800 nouveaux postes dans l’intelligence artificielle, la blockchain et l’IoT.