Suite à la mise en demeure par la Cnil de deux sociétés de technologie spécialisées dans la publicité géo-localisée sur mobile, Olivier Magnan-Saurin, CEO et co-fondateur de Fidzup a fait parvenir sa réponse à cette mise en demeure à La Revue du Digital.
En attente de l’avis de la Cnil pour le nouveau pop-up
Le dirigeant indique que Fidzup répond aux demandes de la Cnil en proposant un nouveau pop up de récolte de consentement des personnes qu’il prescrit à ses éditeurs partenaires. Il attend l’avis de la Cnil sur ce nouveau pop-up.
« Nous travaillons sur l’évolution de notre méthode de récolte du consentement depuis le début de l’année 2017 » intervient Olivier Magnan-Saurin, CEO et co-fondateur de Fidzup.
« La mise en demeure publiée ce jour [NDLR : mise en demeure de la Cnil publiée le 19 juillet 2018] date d’un contrôle effectué à l’été 2017, moment où ce travail n’était pas encore finalisé et où nous considérions intervenir en tant que sous-traitant de nos partenaires éditeurs » précise le dirigeant.
Le pop-up était une option
« Nous proposions alors le pop-up [NDLR : pop-up de récolte du consentement des personnes] en option et ne l’imposions pas à nos partenaires » ajoute-t-il.
Olivier Magnan-Saurin précise que depuis, Fidzup a terminé le nouveau pop-up de récolte du consentement demandé par la Cnil et l’a prescrit à 100% de ses éditeurs partenaires. « Nous allons donc notifier la Cnil en ce sens et sommes confiants sur une issue rapide et positive » estime-t-il.
« Par ailleurs cette mise en demeure fait suite à un contrôle plus global de nos activités, qui se trouvent donc validées dans leur ensemble sous réserve de cette demande de pop-up de la CNIL. Nous sommes ravis de cette clarification du régime juridique applicable, que nous sollicitions depuis longtemps » conclut-il.