Non seulement Facebook est prêt dès le 25 mai pour le RGPD, le nouveau règlement européen sur la protection des données personnelles, mais le réseau social annonce qu’il étendra les contrôles mis en place dans ce cadre sur toute la planète. C’est ce que déclare Mark Zuckerberg, patron de Facebook. Il s’est exprimé sur ce sujet sur la scène de l’événement Viva Technology, à Paris, le 24 mai en fin de journée.
Pas de modification du modèle économique
Cette évolution ne devrait pas affecter le modèle économique le Facebook, basé sur la gratuité assurée par la publicité, a-t-il indiqué. Lors des tests des contrôles mis en place pour le RGPD, une vaste majorité des gens ont choisi l’opt-in indique le patron de Facebook.
Les gens veulent des publicités pertinentes
Ce changement des règles est présenté par Erin Egan, Chief Privacy Officer de Facebook. Cela concerne le ciblage publicitaire, la reconnaissance faciale dans les images déposées en ligne et le partage des informations du profil. L’agence Reuters souligne que les Européens devront valider les nouvelles règles avant de pouvoir utiliser la plateforme tandis qu’en dehors de l’Europe, un utilisateur pourra reporter cette validation aussi longtemps qu’il le souhaite.
Par ailleurs, Mark Zuckerberg a réitéré sa volonté de bannir les contenus haineux de Facebook et d’empêcher la manipulation politique telle qu’elle a pu être observée lors des élections présidentielles américaines. Mark Zuckerberg s’affirme conscient que le fait de décider si un contenu est approprié ou pas ne peut pas dépendre que de ses équipes. « Les gens ont une vision différente de ce qu’est un contenu inapproprié dans différentes parties du monde » pointe-t-il.
Un processus d’appel et une cour suprême
Un processus d’appel bientôt face aux contenus refusés
Mark Zuckerberg rappelle qu’il étend les équipes chargées de vérifier les contenus, le nombre de personnes chargées de cette tâche atteindra 20 000 à la fin de cette année. Dans le même temps, l’intelligence artificielle est utilisée pour détecter les contenus liés à ISIS – le nom que Mark Zuckerberg donne à Daesh – permettant que 99% d’entre eux soient détectés avant même d’être signalés par des utilisateurs de Facebook. Enfin, l’intelligence artificielle sert également à détecter les comptes frauduleux (fake accounts) qui cherchent à diffuser des contenus afin de manipuler des élections.