En Marche dénonce un acte de piratage massif de ses données internes


Le mouvement d’Emmanuel Macron confirme avoir été victime d’une action de piratage donnant lieu vendredi soir à la diffusion sur les réseaux sociaux d’informations internes de nature diverse tels que des emails, des documents comptables, des contrats, …

Un piratage sur plusieurs semaines


En marche explique que les fichiers qui circulent ont été obtenus il y a plusieurs semaines grâce au hacking de boîtes mail personnelles et professionnelles de plusieurs responsables du mouvement.


En Marche tient surtout à avertir que des faux documents sont ajoutés aux documents authentiques. En Marche fait le parallèle avec ce qui s’est passé aux Etats Unis lors de la campagne électorale qui a vu l’élimination de Hillary Clinton.

En Marche souligne que les documents provenant du piratage sont tous légaux et traduisent le fonctionnement normal d’une campagne présidentielle. Des éléments des comptes de campagne sont ainsi divulgués. En Marche précise que nombre des documents publiés sont des comptes prévisionnels ou des devis et non des engagement réalisés.


Déstabiliser les élections

En Marche met les médias sous pression dans leur manière de rendre compte de ce piratage. « Nous appelons les médias désireux de rendre compte de cette opération à prendre leurs responsabilités en conscience, » écrit En Marche.

« La gravité des faits est d’ores et déjà une certitude et nous ne saurions tolérer que les intérêts vitaux de la démocratie soient ainsi mis en danger, » ajoute En Marche qui conclut qu’il s’agit d’une tentative de déstabiliser l’élection présidentielle.

Même demande de la Commission électorale

La mise sous pression des médias est également de mise à la Commission nationale de contrôle de la campagne électorale dans des termes similaires à ceux employés par En Marche. Le président de la Commission « appelle l’attention des médias sur le sens des responsabilités dont ils doivent faire preuve, alors que sont en jeu la libre expression du suffrage des électeurs et la sincérité du scrutin. »

La commission veut qu’il ne soit pas fait état des documents circulant et demande aux médias « de ne pas rendre compte du contenu de ces données, en rappelant que la diffusion de fausses informations est susceptible de tomber sous le coup de la loi, notamment pénale. »

Une réaction sur “En Marche dénonce un acte de piratage massif de ses données internes” :

  1. Jean Némarre

    De toutes façons y’a pas grand chose dedans.
    On y trouve les comptes de campagne, les rétributions sont confortables mais pas affolantes.
    On y trouve les contrats d’assurance de l’emprunt de la campagne, normal.
    On y trouve un tas de docs pompés sur le disque d’un certain Ziad Takieddine dont le contenu concerne en premier lieu ses activités de membre du Conseil d’administration de Gemplus.
    Le seul truc fumeux c’est son implication dans le cadre d’un contrat de surveillance des frontières avec l’Arabie Saoudite. Sauf que ces documents datent de 2003 et 2004 et concernent plutôt NS et son entourage de l’époque. Je ne vois pas bien le lien avec EM (le bonhomme ou le mouvement).

    Le reste, c’est du piratage des boites Gmail perso de l’équipe de campagne. Y’a pas grand chose à par les spams classiques, les réservations de voyages et quelques mails d’ordre professionnel.
    On peut juste reprocher à des députés de recevoir des mails boulot (Assemblée Nationale) sur une boite Gmail ouverte à tous les vents. Il faut bien séparer la vie personnelle de la vie professionnelle, ne serait-ce que pour la sécurité des infos.

    Bref c’est plein de vide, un peu comme la tête de Philippot.

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