En matière de marketing, l’enjeu est désormais sur le smartphone. « Les entreprises qui sauront démultiplier l’effet du smartphone gagneront la compétition » annonce Jean-David Chamboredon, DG du fond d’investissement ISAI, qui rappelle qu’en France actuellement, « on est nul en marketing mobile. »
Le DG a pris la parole sur la scène du Hub Forum, le 10 octobre. Il se montre concerné par la faiblesse des investissements en France en matière de digital. « Les Business Angels américains investissent trente fois plus que la France à PIB égal » dit-il. Il se félicite toutefois que la législation va bientôt changer en France en ce qui concerne les plus-values sur les startups. « J’ai été le porte parole des pigeons, la loi va être changée fin 2013 en France qui va redevenir un pays normal de ce point de vue » se réjouit-il.
Il décrit le métier de créateur de startup : « les startupers sont comme des surfeurs. Ils trouvent une crique et espèrent qu’il y aura de grosses vagues, et ils pensent qu’ils sauront mieux les surfer que les autres car ils connaissent mieux la crique. » Dans cette démarche, il faut cependant de la patience. « Nous avons investi dans blablacar [NDLR : site de covoiturage], il y a 3 ans. Guillaume Pepy, président de la SNCF l’a désigné comme un de ses concurrents ! »
De même, il investit dans stickyADSTV depuis 2011, une société qui permet de diffuser de la publicité sur tous les écrans, afin de toucher les gens qui ne regardent plus la télévision. Enfin, il investit dans Shopmium, qui permet de délivrer des offres promotionnelles. « Cela permet à une marque de cosmétiques de parler directement avec sa cliente. Avant c’était le distributeur qui avait le contact et était le garde barrière » conclut-il.
Photo : Jean-David Chamboredon, DG du fond d’investissement ISAI.
