A l’heure du digital, les nouvelles applications qui apparaissent dans l’entreprise sont revendiquées soit par la DSI soit par le marketing, voire par les deux comme c’est le cas pour les Apps mobiles. C’est ce que montre une étude américaine publiée le 30 juillet dernier par CIO magazine, la société de services EPAM Systems et The CMO Club. L’étude a été menée auprès de 400 DSI et Directeurs marketing.
Le mobile stratégique
« A qui appartiennent les nouvelles applications de l’entreprise ? » c’est ce qu’il a leur a été demandé. Les Apps mobiles sont celles qui suscitent des revendications fortes des deux directions. C’est un signe de l’importance que le mobile prend dans l’entreprise puisque la DSI s’en sent propriétaire à 86%, et le marketing à 74%.
La forte revendication autour des Apps mobiles marque en fait des revendications sur des parties importantes mais différentes au sein d’un ensemble plus vaste, souligne l’étude. Ainsi, le marketing considère l’aspect « engagement du client » d’une App mobile, tandis que le DSI s’intéresse à la sécurité et à la gestion.
Prévenir les risques de conflit
Tout vient des premières applications mobiles qui à l’origine étaient menées et développées par le marketing sur des projets de taille réduite, et sur des projets qui avaient peu besoin d’être supervisés par l’informatique.
Quoiqu’il en soit, il convient désormais de prévenir tout éventuel risque de conflit, prévient l’étude. Il s’agit de partager les responsabilités de manière explicite, sinon les DSI et les directeurs marketing vont prendre des directions divergentes.
Les autres plateformes de nouvelle génération – pour la gestion de la publicité, du e-commerce, de la vidéo, du contenu – ne suscitent pas une telle rivalité. Des consensus apparaissent.
e-commerce et gestion de contenu pour la DSI
Le e-commerce et la gestion de contenu sont revendiqués par la DSI (67% de sentiment de propriété pour les deux domaines), une situation qu’accepte plutôt bien le marketing (respectivement 24% et 33% de sentiment de propriété).
Quant aux plateformes de publicité et de vidéos, c’est le marketing qui se sent aux commandes (respectivement 83% et 77%), une situation acceptée par la DSI (respectivement 15% et 43%).