Question : comment allez-vous constituer cette DSI ?
Bruno Delas : la filière informatique du groupe Société Générale qui comprend plus de dix mille collaborateurs, s’appuie sur trois leviers de transformation. Tout d’abord, nous avons déjà des collaborateurs qui poussent ces idées de rapidité et d’agilité en interne. Nous recrutons aussi de jeunes compétences pour compléter ce noyau dur. Enfin, le troisième levier d’action repose sur l’accompagnement des collaborateurs qui souhaitent évoluer de l’informatique industrielle vers le « Fast IT ». Pour cela, nous privilégions le « pair programming », l’expérimentation sur le terrain aux côtés de cette nouvelle génération, comme moyen de formation.
Question : quel pourcentage des équipes représentera cette nouvelle informatique ?
Bruno Delas : cette proportion dépend surtout des métiers concernés par cette révolution digitale et de la nature des informations traitées. S’agissant des traitements industriels de grands volumes, comme la banque de détail ou les systèmes de paiement qui ont nécessité des années de mise au point pour assurer la sécurité et la confidentialité des données, la majorité des équipes n’est pas amenée à changer.
Au-delà des métiers, les applications de back office et internes sont tout autant concernées par ces évolutions informatiques : les demandes ont changé, les volumes se sont démultipliés, l’information se consomme sur de nouveaux terminaux, tablettes, smartphones, en html5, etc..
Question : quel est l’agenda pour les mois à venir ?
Bruno Delas : Société Générale est convaincue que pour être LA banque relationnelle, les directions des systèmes d’information doivent être relationnelles, agiles et innovantes. C’est un processus de transformation qui va continuer à se dérouler sur plusieurs années .Cela nécessitera de la formation, du recrutement, une transformation et un investissement dans nos systèmes.
