Les plateformes omni-commerce sont en train de changer dans le secteur de la distribution. L’heure est aux outils de nouvelle génération pointe l’institut d’analyse IDC.
Coût de 30% à 40% du budget informatique
Premier point, le cabinet préconise de consacrer 30% à 40% du budget informatique à l’achat de la nouvelle plateforme e-commerce. Cela induit de reconsidérer les budgets traditionnellement affectés aux systèmes de front-end et de backend qui sont en train de converger.
Deuxième point, toujours côté informatique, la couche logicielle d’intégration mise en oeuvre doit être d’origine Open Source selon IDC. Cette couche bâtie autour de la plateforme e-commerce, servira à intégrer les systèmes back-end et anciens existants, les outils de business analyse et de décisionnel, les différents canaux de commerce et de service, et les réseaux B to B.
Exécution des commandes client
Lors du déploiement de cette nouvelle plateforme, un distributeur devra en priorité traiter l’exécution des commandes clients, et disposer d’un seul moteur pour la gestion des fonctions de commerce.
Enfin, troisième point, les fonctions analytiques doivent être omni-canal, basées sur des technologies d’intelligence artificielle et cognitives. Cela comprend la collecte et l’analyse des données en temps réel, incluant des fonctions descriptives, prédictives et prescriptives. Les données proviennent alors du coeur de la plateforme de commerce, des objets connectée (IoT), des applications CRM et d’autres applications tierces.
Dans ce cadre, IDC a étudié douze plateformes de commerce omni-canal à destination des distributeurs mais il en existe d’autres. Il s’agit des plateformes de Aptos, Diebold Nixdorf, Fujitsu, IBM, Infor, Magento, Microsoft, NCR, Oracle, Oracle NetSuite, Salesforce, et SAP Hybris. Le socle commercial doit alors reposer sur de l’intelligence artificielle, insiste IDC.