L’américain Volta débarque en Europe en ouvrant des bureaux à Paris et à Berlin. Aux Etats-Unis, Volta a déployé 2 000 ports de recharge pour véhicules électriques en six ans. La société californienne finance presque intégralement son développement par des panneaux publicitaires digitaux couplés à ses stations. Volta annonce des installations à Marseille, Biarritz et Annecy pour début 2022. Elle est dirigée en Europe par le français Vincent Grena.
Selon le ministère américain de l’énergie, les Etats-Unis comptent près de 125 000 bornes de recharges dans un peu plus de 51 000 stations services. Avec ses 2 000 ports de charge installés dans 800 stations, la société Volta Charging est certes un acteur mineur du marché mais il se distingue par l’originalité de son concept. Volta propose aux opérateurs de financer l’installation de leurs bornes de recharge par la commercialisation de publicité diffusée sur de grands écrans digitaux installés au même endroit.
Pour l’instant 43 700 points de recharges publics recensés en France
Créé en 2010 à San Francisco, Volta Charging est coté en bourse depuis août 2021. Son chiffre d’affaires 2021 est estimé à 34 millions de dollars. Volta génère des revenus depuis deux sources. D’abord en commercialisant de la publicité auprès d’annonceurs utilisant les écrans digitaux, ce qui représenterait presque 90% de ses revenus. Ensuite Volta se rémunère avec les services d’installation, d’exploitation et de maintenance des stations de recharge.
En France, selon les chiffres officiels, il y avait 43 700 points de recharges publics recensés en juillet 2021 contre 32 700 en décembre 2020. Avec les bornes privées que l’on peut trouvez chez des particuliers, dans des copropriétés ou des parkings d’entreprises, le territoire national France totaliserait 612 000 points de recharge. En Europe, l’objectif de la société Volta est l’installation de sa solution sur des parkings des supermarchés, de restaurants ou de centres commerciaux via un mécanisme de concessions.
