Face aux services généraux des entreprises qui achètent des prestations d’entretien de bureaux facturées au m2, et calculées de manière théorique, Derichbourg teste un service à la demande où ce sont les occupants des bureaux eux-mêmes qui déclenchent des actions d’entretien.
Un cube connecté
Derichbourg teste ainsi le passage à des services à la demande plutôt que de s’appuyer sur des cadences définies pour ses agents d’entretien depuis des années.
Pour ce service à la demande, Derichbourg teste un cube à 6 faces qui regroupe les besoins récurrents d’un occupant de bureau.
« En tapant sur une face, cela envoie le besoin sur une plateforme de données chez Derichbourg, » décrit Xavier Herman, conseiller Digital auprès du président chez Derichbourg multiservices. Il s’est exprimé le 15 mars lors de l’université du numérique du Medef à Paris.
Lien direct avec l’utilisateur
« Nous passons dans un modèle ‘B to B to U’, où U est l’utilisateur final, » précise-t-il. Résultat, une meilleure satisfaction client, mais pas forcément des revenus supplémentaires. « Cela évite du gâchis de temps et de ressources, » ajoute-t-il.
Ce POC (Proof of Concept) est parti du fait qu’il « est inutile de venir nettoyer des salles de réunion qui n’ont pas été utilisées depuis 3 jours ou de venir vider une poubelle qui est vide parce que le collaborateur est en vacances, » précise le responsable.
Ecouter l’utilisateur final
Dans cette démarche, Derichbourg cherche à retrouver des marges face à des entreprises clientes qui veulent sans cesse réduire les coûts. « Un tel modèle n’est pas tenable, » pointe Xavier Herman. Il écarte le fait de placer des objets connectés partout afin de mieux s’organiser. « Nous voulons écouter directement les utilisateurs finaux, » déclare le responsable. « Nous allons chercher à avoir un lien direct avec l’usager direct des bureaux, » conclut-il.