Data et blockchain : les startups préférées d’Engie

L'application d'Inuse permet d'améliorer la maintenance des machines

Engie entend développer ses collaborations avec les startups. Le groupe entend répondre à des enjeux tels que la réduction de la consommation d’énergie, l’internet des objets, les énergies renouvelables, la donnée, la smart city, le stockage de l’énergie, la qualité de l’air ou la blockchain. Ce lundi, Engie réunit une vingtaine de startups et de jeunes sociétés avec lesquelles le groupe entend développer son activité.

Partager les données plus facilement


Côté données et blockchain, Engie privilégie OpenDatasoft, E-attract, TimeTonic, Realeyes, OptimData et Blockchain studio. OpenDataSoft commercialise des solutions de partage et d’ouverture de données, destinées aux acteurs du public et du privé, villes comme entreprises, collectivités territoriales comme administrations.

OpenDatasoft propose une plateforme clé en main pour la publication des données, leur visualisation, leur partage et leur réutilisation. La jeune société française, créée en 2011, compte aujourd’hui plus de 180 clients répartis dans 18 pays. Opendatasoft était candidat lors du concours startups & DSI organisé par La Revue du Digital.

Autre cas, Engie a repéré E-Attract, pour trouver son lieu de vie idéal. Lorsqu’on déménage, comment s’assurer que la destination choisie est bien la bonne ? E-attract a développé Vivrou.com, un site qui sert à trouver son lieu de vie idéal. Pour cela, la startup française collecte les données des territoires pour les agréger et produire ensuite des algorithmes capables de faire correspondre un lieu au profil de l’utilisateur. E-attract entend ainsi mettre les données territoriales au service des particuliers et aider dans le même temps ces territoires à être plus attractifs.


Auto diagnostic des machines

Plus industriel, Inuse (anciennement OptimData) propose l’autodiagnostic pour les machines. Avec Inuse, l’opérateur n’a plus besoin de chercher la panne, la panne et sa solution viennent à lui, promet la startup parisienne. Elle a mis au point une application qui fait en sorte que les systèmes de production  « parlent » à ceux qui s’en occupent. Les systèmes signalent tout problème technique éventuel et proposent les opérations de maintenance nécessaires. Les données collectées deviennent des actions à réaliser et les équipements industriels connectés gagnent en intelligence.

Afin de sécuriser la traçabilité, Engie travaille avec  Blockchain Studio, qui entend proposer des solutions clé en main pour les entreprises. Mettre la blockchain à portée de tous, c’est l’ambition de cette startup française qui propose une solution clé en main aux entreprises désireuses de l’intégrer à leur processus pour, par exemple, assurer la traçabilité d’un produit ou sécuriser des objets connectés. Blockchain Studio dispose de deux produits à cet effet : Dojo, pour des formations basées sur des cas pratiques, et Rockside, pour permettre aux entreprises de déployer, opérer et monitorer leur blockchain.

La blockchain est citée par Isabelle Kocher, directrice générale du groupe Engie, comme la solution permettant d’intégrer et de rémunérer les petits fournisseurs d’énergie tels que des particuliers plaçant des panneaux solaires sur le toit de leur domicile.

Financé à hauteur de 1,9 million d’euros par Engie

Blockchain Studio figure d’autant plus dans l’écosystème d’Engie qu’il a été co-fondé par Engie et la société de conseil Maltem et a levé 1,9 millions d’euros en amorçage avec Engie, il y a quelques semaines. Un premier outil imaginé par Engie en 2017 permet le développement de « smart contracts » en le rendant accessible à des utilisateurs n’ayant aucune connaissance technique.

Un deuxième outil gère la mise en place d’infrastructures blockchain accessibles sur le Cloud ou directement sur le serveur de l’entreprise. Quant à Maltem, il se présente comme un écosystème spécialisé dans l’accompagnement de ses clients pour leur transformation digitale. Fondé en 2001, Maltem compte 1050 collaborateurs dans 12 pays, pour un chiffre d’affaires annoncé en 2017 de 100 millions d’euros.

Plus orienté gestion des clients, on trouve Timetonic , un organizer flexible et mobile. TimeTonic est à la fois un organizer personnel, un journal de bord, un coffre-fort numérique et une base de données visuelles. La startup de Saint-Germain-en-Laye propose aux entreprises un outil d’organisation Cloud et mobile afin de gérer simplement ses clients, ses projets et les documents en tout genre. Pour que l’écosystème soit complet et le travail en équipe facilité, le service intègre en outre un outil de communication centralisé avec emails, chats, SMS et partage de fichiers.

Enfin, Engie a été séduit par Realeyes, doté en intelligence émotionnelle. Grâce à une technologie innovante de tracking facial, Realeyes analyse les émotions des personnes face à des messages vidéos.

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