AWS, la filiale cloud d’Amazon, poursuit l’Etat américain pour l’attribution d’un contrat cloud de 10 milliards de dollars à Microsoft. La firme estime que cette décision résulte d’une pression inappropriée de la part du président Donald Trump.
Amazon n’a pas dit son dernier mot. Alors que le contrat cloud JEDI du Pentagone ne semblait plus pouvoir échapper à AWS, il a finalement été attribué à Microsoft. Et ce quelques mois après une prise de position du président américain.
Donald Trump entretient une relation épidermique avec le patron d’Amazon, Jeff Bezos, dont le plus grand défaut pour la présidence est sans doute d’être le propriétaire du Washington Post, journal peu favorable au locataire de la Maison Blanche.
Le président en croisade personnelle contre Bezos
Dans un document remis à la justice, dans le cadre d’un recours contre l’attribution de JEDI, Amazon invoque d’ailleurs l’intervention de Donald Trump. Pour la firme, la perte de ce contrat est le résultat de « pressions inappropriées » de la part du président américain.
Ce dernier se voit reprocher d’avoir « lancé des attaques répétées en public et en coulisses pour détourner le contrat JEDI d’AWS afin de nuire à celui qui est perçu comme son adversaire politique – Jeffrey P. Bezos. »
Pour les avocats d’Amazon, il ne faut aucun doute qu’une « justice élémentaire exige une réévaluation des propositions et une nouvelle décision d’attribution ».
Mais ils appellent également le tribunal à trancher une question plus politique : « le Président des États-Unis devrait-il être autorisé à utiliser le budget du Département de la défense à ses propres fins personnelles et politiques » ?
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