Verdict d’obsolescence des systèmes d’information des entreprises françaises

C’est la Bérézina. Les systèmes d’information des entreprises françaises apparaissent hors du coup pour les projets à venir, selon l’étude publiée par la société de service informatiques CSC, le 11 février. La société a interrogé 150 responsables en entreprise.

Bloqué 


Deux répondants sur trois estiment que leur système d’information est peu ou pas évolutif. Ce sont également deux répondants sur trois qui considèrent que leur système d’information manque d’ouverture vers les clients et les partenaires.


Dans ce cas, la faute vient d’une présence sur le Web souvent caractérisée par une couche encapsulant le « legacy », freinant la cohérence des échanges en temps réel avec les tiers, clients ou partenaires, et limitant la mise en oeuvre de dispositifs réellement cross-canal.

Cycle en V


Côté organisation, les DSI en restent majoritairement aux méthodes anciennes. Les DSI continuent à utiliser le traditionnel « cycle en V ». Deux sur trois confirment adopter des cycles longs pour délivrer leurs projets entre 6 et 12 mois. Lueur d’espoir, deux répondants sur trois ont recours aux méthodes agiles – mais seulement sur certains projets.

En ce qui concerne les nouveaux projets, on note que le Big Data est peu souvent confié à la DSI.  Enfin, les répondants ne veulent ni  du BYOD (Bring Your Own Device) ni du télétravail.

On peut penser que les réponses traduisent bien la réalité puisque seulement 23% des répondants indiquent que leur entreprise dispose d’un réseau social réellement utilisé.

150 répondants

La répartition des 150 réponses à l’enquête s’est effectuée majoritairement sur la France (145 répondants), la Belgique (4 répondants) et l’Allemagne (1 répondant) et ce sur une base d’a minima 108 organisations identifiées distinctement.

Le panel des répondants couvre l’ensemble des fonctions des organisations, sans seuil minimal en termes de taille. La moitié des répondants appartiennent à des organisations de plus de 3 000 personnes.

Un tiers d’informaticiens

L’ensemble des secteurs d’activités est couvert avec une prépondérance des services : services financiers et assurances, transport et tourisme, commerce et distribution, télécoms, entertainment et sports. Le panel des répondants inclut également tant des opérateurs B2C que B2B, même si ces premiers sont mieux représentés.

Globalement, un tiers des répondants est de la fonction IT, un autre gros tiers est marketing et digital. Le reste représente les fonctions DAF, innovation, DG et RH. Dans le détail, les répondants ont comme profils PDG et DG, responsables des fonctions marketing, digitale, commerciale, distribution et relation client, responsables innovation et qualité, DSI, DRH et responsables Achats.

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