La société lyonnaise Cityzen Sciences permet aux sportifs de suivre leur condition physique à l’aide d’un T-shirt connecté, le D-Shirt. Embarquant plusieurs capteurs, il suit plusieurs paramètres physiques. Il sera commercialisé pour 300 € en octobre prochain.
Les vêtements connectés ont le vent en poupe. La société lyonnaise Cityzen Sciences se prépare à une commercialisation vers octobre prochain de son tee-shirt connecté D-Shirt. Ce vêtement embarque plusieurs capteurs afin de mesurer la vitesse, le rythme cardiaque, la température du corps, la localisation, … de son propriétaire. La sueur pourra également être analysée, car elle est significative du stress. Ces informations sont archivées dans une App mobile.
Plusieurs capteurs embarqués
Le t-shirt est destiné aux sportifs. Il sera également utile pour les coachs de sports collectifs afin de pouvoir suivre l’état de forme des joueurs, mais aussi pour tout joggeur, ou cycliste souhaitant connaître sa condition physique. Les capteurs embarqués sont un GPS, un altimètre, un cardiofréquencemètre et un accéléromètre.
Le prix à l’unité d’un D-Shirt et d’une gateway électronique (la partie de l’équipement qui centralise les informations des différents capteurs) sera d’environ 300 euros. La gateway, ou passerelle, est un petit boitier qui centralise toutes les données collectées par le Tee-shirt et qui est peut être placé sur différents T-Shirt. Il n’est donc pas nécessaire de racheter un boîtier à chaque acquisition d’un D-Shirt. Les électrodes cardiaques par exemple sont ramenées sur des fils faisant office de bus dans le vêtement, et ramenés sur la gateway placée entre les omoplates.
Commercialisation chez Cyclelab
Ces Tee shirts connectés seront pour le moment disponibles uniquement dans les magasins et le site web de la chaîne Cyclelab, via les réseaux Culture Vélo, bouticycle et velo station, ainsi que sur le site de smartsensing. Pour développer ce vêtement, Cityzen Science a travaillé avec le fabricant de tissus ardéchois Payen, le groupe d’électronique Eolane, l’école Télécom Bretagne ou le CEA-Leti. Le projet a bénéficié d’un soutien de la BPI France de 7,2 millions d’euros.
Morgane Mons
Morgane Mons est journaliste spécialisée dans les nouvelles technologies et la transformation numérique des entreprises. Esprit Geek, passionnée de multimédia, retrouvez ses actualités sur son fil twitter.