En matière de réglementation, entre Dora et Fida, BNP Paribas trouve qu’il y a une contradiction. C’est ce que relève Thierry Laborde, DG délégué de BNP Paribas. Il est intervenu sur le plateau TV de BFM Business à l’occasion de la publication des résultats record de la banque en 2024, le 4 février. Le bénéfice de BNP Paribas atteint 11,7 milliards d’euros en hausse de +4,1 % par rapport à 2023.
La Commission européenne annonce une simplification
Alors qu’Ursula Van der Leyen, présidente de la commission européenne, annonce une simplification réglementaire en Europe, Thierry Laborde pointe un exemple de contradiction qui est propre aux activités bancaires. « On va attendre dans quelques jours la boussole européenne, pour savoir ce que veut dire le choc de simplification » dit-il.
Il espère dans ce choc de simplification mais pointe un exemple de contradiction qui touche par exemple le secteur bancaire. « Je vais vous donner un exemple. Aujourd’hui, on est face à deux réglementations européennes, une qui s’appelle Fida. Pour faire simple, Fida, c’est quoi ? Ouvrir toutes nos données à tous les acteurs, ouvrir tous nos systèmes d’information, toutes les données de nos clients » décrit-il.
Un cauchemar pour les banquiers
Et de l’autre côté, il y a Dora. « Dora assure une résilience et de la cybersécurité pour que personne n’entre. Vous ne trouvez pas qu’il y a contradiction entre ces deux règlementations ? » fait mine d’interroger le dirigeant. « Ce sont de jolis noms, mais encore une fois, derrière, ce sont des cauchemars pour tous les banquiers que nous sommes » conclut-il.