Le Cloud, public et privé, est un formidable facteur d’accélération de l’informatique. Cela concerne de plus en plus de nouveaux usages tels que le Big Data, l’intelligence artificielle, l’internet des objets ou la mobilité et pas seulement la rapidité des mises en service et des développements logiciels.
Cinq systèmes d’information sous effet Cloud
C’est ce qu’ont illustré les responsables de systèmes d’information Gilles de Richemond de Voyages-SNCF.com, Damien Pacaud d’Aldebaran, Gérard Guinamand d’Engie, Carlos Goncalves de Société Générale et Jean-François Vigneron de Covéa (MMA, MAAF et GMF), à l’occasion d’une table ronde organisée par La Revue du Digital, le 6 Juillet lors des Etats Généraux du Cloud.
Engie, le géant de l’énergie, en particulier mise sur le Cloud pour ses applications dans l’internet des objets et la mobilité. L’entreprise a retenu comme prestataires C3 IoT pour l’internet des objets et le Big Data, et Kony pour les applications mobiles pour sa Digital Factory qui démarre.
Les deux prestataires, C3 IoT et Kony, s’appuient sur le Cloud public d’Amazon. Aldebaran, pour sa part, développe des algorithmes prédictifs pour les 12 000 robots Nao et Pepper qu’il a mis en service, essentiellement au Japon, afin d’anticiper les opérations de maintenance.
Etre indépendant
Les algorithmes fonctionnent dans le Cloud Amazon même si Aldebaran utilise également le Cloud Azure de Microsoft et prépare une couche logicielle afin d’être indépendant du Cloud choisi. A noter, que le robot Nao est également connecté via le Cloud Amazon à la plateforme d’intelligence Cognitive Watson d’IBM.
C’est ce qu’a décrit Damien Pacaud, en charge de toutes les opérations qui se déroulent en temps réel dans le Cloud. Quant à Covéa, le Cloud est actuellement utilisé en mode privé pour des applications Big Data.