A Nice, Renault délivre un service d’auto partagée depuis deux ans. Si le service s’avère pratique, on constate de nombreuses dégradations qui augurent mal d’une généralisation de ce type de services en France. Ce n’est pas sans rappeler les enseignements qui avaient été tirés de l’expérience Autolib à Paris, avec un service délivré par Bolloré, et qui montrait que les Parisiens utilisateurs du service étaient peu soigneux vis-à-vis des véhicules.
L’enquête sur le service délivré à Nice par Renault a été menée par 20minutes.fr. « Au début, je trouvais que c’était vraiment bien, il n’y avait rien à dire. Mais au fur et à mesure, les véhicules étaient de plus en plus sales. Parfois, ils n’étaient même pas chargés, donc inutilisables » déclare un utilisateur cité par 20minutes.fr. A Nice, Renault propose 52 véhicules 100 % électriques. « Lors de mon expérience, la voiture n’était absolument pas propre à l’intérieur. Des papiers, des mouchoirs, des miettes, des traces. Un état général vraiment à désirer. Et sans parler de l’extérieur » témoigne une autre utilisatrice.
De plus, des vols de câbles de recharge des véhicules ont été constatés, ce qui a entraîné une suspension d’une partie du parc automobile qui ne pouvait plus être rechargé. « Quand j’ai voulu rendre la Zoe, j’étais alors au téléphone avec le service client et on m’a dit que la carte qui permet d’accéder à la borne électrique avait dû être volée et que je devais laisser le câble sur le rétroviseur et partir » ajoute-t-elle. Renault a indiqué qu’il changeait ses procédures de nettoyage tout en comptant sur les usagers pour le respect des véhicules et qu’il avait mis en place un dispositif de sécurisation des câbles, mais que le problème n’est pas tout à fait réglé.
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