En matière de dépenses informatiques, le contexte en France est toujours caractérisé par un attentisme marqué des entreprises. C’est ce qu’annonce la SSII Steria à l’occasion de la publication de ses comptes pour le troisième trimestre 2013. En France, l’activité de Steria a été en recul de 2,8% par rapport à la même période de 2012.
C’est le secteur public qui serre le plus les cordons de la bourse. « L’évolution dans le Secteur Public s’est dégradée » insiste la SSII. La décroissance se poursuit dans la banque, à un rythme plus lent toutefois. Et la situation aura été stable dans le Secteur Utilities/Télécommunications/Transport. Il y a toutefois une amélioration du carnet d’affaires à 2,2 fois le chiffre d’affaires annuel projeté contre 2,1 fois au 30 septembre 2012.
En France, Steria a engagé des négociations avec les syndicats afin d’améliorer la compétitivité. L’objectif est ‘d’accroître la profitabilité opérationnelle d’environ 20 millions d’euros d’ici 2015« . Steria parle de « montée en valeur des offres. » Au global, Steria annonce un chiffre d’affaires de 412,3 millions d’euros pour le 3ème trimestre de 2013. C’est un recul de 2,6% par rapport à la même période de 2012.
La France et l’Angleterre ont vécu des baisses de 2,8% et 3,9%. En revanche, l’Allemagne et la zone Autre Europe ont été quasiment stables. L’environnement est encore difficile en termes de demande selon Steria. Steria emploie 20 000 collaborateurs, répartis dans 16 pays.