La maire de Paris, Anne Hidalgo, annonce qu’elle quitte le réseau social Twitter (désormais X). Anne Hidalgo déclare qu’elle restera toutefois sur d’autres réseaux sociaux en l’occurrence sur Instagram, whatsapp, Linkedin et Facebook. A noter que la ville de Paris, en revanche, reste sur Twitter. « Twitter est devenu l’arme de destruction massive de nos démocraties » justifie Anne Hidalogo, actuellement sous le feu des critiques pour un séjour à Tahiti réalisé avec l’argument d’un déplacement dans le cadre des Jeux Olympiques 2024.
Twitter amplifier les pulsions de haine
Elle considère que le réseau social accumule les dérives, telles que « la manipulation, désinformation, l’amplification des pulsions de haine, le harcèlement organisé, l’antisémitisme et le racisme avéré, les meutes attaquant les scientifiques, les climatologues, les femmes, les écologistes, les progressistes et toutes celles et tous ceux de bonne volonté qui souhaitent un débat politique serein et apaisé dans un monde de plus en plus complexe ».
Elle accuse l’algorithme de Twitter de prendre en compte le seul nombre de « Like », et de propulser les polémiques, les rumeurs et les manipulations grossières dictant le débat public. « Qu’importent les faits. Cette plateforme et son propriétaire [Elon Musk] agissent délibérément pour exacerber les tensions et les conflits » accuse-t-elle. Elle estime que Twiitter et Elon Musk entravent délibérément les informations nécessaires à l’avènement de la transformation écologique et énergétique radicale au profit de « discours climato-sceptiques, promus par les intérêts des énergies fossiles et de la prédation sans limite de la planète« .
Twitter est un égout mondial
Selon Anne Hidalgo, il s’agit d’un projet politique pour des intérêts privés. Elle considère que Twitter est devenu un égout mondial. Elle estime que Twitter empêche le débat, la recherche de la vérité, le dialogue serein et constructif. Elle pointe des milliers de comptes anonymes et les fermes à trolls. « Ne laissons pas les ‘ingénieurs du chaos’ prendre nos destins en main » conclut-elle.