AI Act européen : échéance de conformité d’août 2025 pour les entreprises françaises

Frédéric Brajon, Saegus, pointe le délai de 12 mois pour la conformité à l'AI Act

L’AI Act européen a introduit un calendrier pour les entreprises pointe la société de conseil Saegus. « D’ici le 2 août 2025, les entreprises devront prouver leur conformité aux autorités et garantir une traçabilité rigoureuse de leurs systèmes d’intelligence artificielle » prévient la société. 

Disposer d’une vision exhaustive des systèmes d’IA


Dès lors, comment gouverner efficacement l’intelligence artificielle pour répondre à ces exigences surtout pour les grandes entreprises ? « Beaucoup d’entreprises ne disposent pas encore de gouvernance centralisée capable d’avoir une vision exhaustive de l’ensemble des systèmes d’IA déployés, qu’ils soient développés en interne, achetés ou embarqués » décrit Frédéric Brajon, associé co-fondateur de Saegus.


Il y a donc 12 mois pour se conformer aux nouvelles normes. « Le temps est compté pour se préparer à cette échéance. Mais c’est aussi une chance unique de structurer et de sécuriser l’usage de l’IA de manière durable et responsable » dit-il.  

Cartographier tous les systèmes d’IA dans l’entreprise

Les entreprises doivent cartographier tous leurs systèmes d’IA, instaurer une gouvernance qui assure la transparence et le contrôle, et se préparer à démontrer leur conformité d’ici août 2025. « Pour les grandes entreprises avec des filiales mondiales, 12 mois pour se conformer à l’AI Act représente un véritable défi » relève Frédéric Brajon. « Ces entreprises comprennent l’ampleur du problème » souligne-t-il.


La mise en œuvre concrète doit être mise en place. « Beaucoup manquent de directives claires sur les processus à suivre pour cartographier leurs systèmes d’IA, assurer la transparence et démontrer leur conformité dans les délais impartis » pense-t-il. « La réglementation de l’AI Act, bien que contraignante, offre aux entreprises une opportunité unique de renforcer leur leadership en matière d’IA responsable et de gagner la confiance de leurs parties prenantes » retient Frédéric Brajon.

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